Le Front national algérien entre dans les rangs. La troisième force politique du pays suit le chemin tracé par le FLN, en ne s'opposant pas à l'idée de révision de la Constitution et au troisième mandat pour le président de la République, lancé par le vieux parti. Il n'est plus contre ce projet, qui, amendé, permettra au chef de l'Etat de briguer une troisième mandature présidentielle. Grisé quelque peu par les résultats des dernières législatives et locales où son parti a été l'invité surprise, dépassant au score le MSP de Bougerra Soltani, Moussa Touati avait pris, dans les premiers moments, ses distances à l'égard du projet aligné d'une manière soutenue par le secrétaire général de l'Instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Revirement spectaculaire, donc, du président du FNA qui a déclaré, dans ses premières interventions publiques, être défavorable au projet de révision de la loi fondamentale et partant, à un troisième mandat du président de la République. C'est ce qu'on retient des propos tenus par Moussa Touati, dans une conférence de presse organisée à la maison de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf à Annaba, à l'issue des travaux de la conférence régionale des militants de sa formation politique. Le premier responsable du FNA émet toutefois des réserves quant à la manière de procéder à la révision de la Loi fondamentale du pays en définissant sa conception de voir les choses évoluer tel qu'il le souhaite. Ce projet doit, selon lui, reposer sur « la nécessité d'œuvrer à ce que le peuple fasse sienne l'idée de cette révision », affirmant, par ailleurs, que « le redressement de la situation passe inévitablement par la consécration de la souveraineté populaire ». Le premier responsable du FNA qui a présidé les travaux de cette conférence régionale des militants des wilayas de l'Est du pays, a appelé vivement pour un changement dans l'exercice de l'activité politique et la consécration d'une culture de l'esprit de militant « constant et durable ». Il a rappelé dans ce cadre que son parti prône une prise de conscience nationale qui rassemble le peuple algérien afin, souligne-t-il, de « stopper la dilapidation des acquis du peuple et des richesses des générations montantes », mettant en exergue la nécessité de valoriser et réhabiliter les compétences nationales et de lutter contre toutes les formes de marginalisation auxquelles elles sont confrontées. Evaluant les résultats obtenus lors des dernières consultations populaires (élections législatives et locales), Moussa Touati exhorte ses militants à « rester fidèles à la ligne de changement prônée par le FNA et à poursuivre les efforts en direction de l'élargissement des rangs » de sa formation politique. Sur un autre plan et réagissant à la vague de protestations qui a récemment secoué bon nombre de lycées à travers le pays, le président du FNA a jugé que les réformes en cours sont « étrangères » au peuple algérien et visent, selon lui, « la marginalisation des compétences nationales » Le Front national algérien entre dans les rangs. La troisième force politique du pays suit le chemin tracé par le FLN, en ne s'opposant pas à l'idée de révision de la Constitution et au troisième mandat pour le président de la République, lancé par le vieux parti. Il n'est plus contre ce projet, qui, amendé, permettra au chef de l'Etat de briguer une troisième mandature présidentielle. Grisé quelque peu par les résultats des dernières législatives et locales où son parti a été l'invité surprise, dépassant au score le MSP de Bougerra Soltani, Moussa Touati avait pris, dans les premiers moments, ses distances à l'égard du projet aligné d'une manière soutenue par le secrétaire général de l'Instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Revirement spectaculaire, donc, du président du FNA qui a déclaré, dans ses premières interventions publiques, être défavorable au projet de révision de la loi fondamentale et partant, à un troisième mandat du président de la République. C'est ce qu'on retient des propos tenus par Moussa Touati, dans une conférence de presse organisée à la maison de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf à Annaba, à l'issue des travaux de la conférence régionale des militants de sa formation politique. Le premier responsable du FNA émet toutefois des réserves quant à la manière de procéder à la révision de la Loi fondamentale du pays en définissant sa conception de voir les choses évoluer tel qu'il le souhaite. Ce projet doit, selon lui, reposer sur « la nécessité d'œuvrer à ce que le peuple fasse sienne l'idée de cette révision », affirmant, par ailleurs, que « le redressement de la situation passe inévitablement par la consécration de la souveraineté populaire ». Le premier responsable du FNA qui a présidé les travaux de cette conférence régionale des militants des wilayas de l'Est du pays, a appelé vivement pour un changement dans l'exercice de l'activité politique et la consécration d'une culture de l'esprit de militant « constant et durable ». Il a rappelé dans ce cadre que son parti prône une prise de conscience nationale qui rassemble le peuple algérien afin, souligne-t-il, de « stopper la dilapidation des acquis du peuple et des richesses des générations montantes », mettant en exergue la nécessité de valoriser et réhabiliter les compétences nationales et de lutter contre toutes les formes de marginalisation auxquelles elles sont confrontées. Evaluant les résultats obtenus lors des dernières consultations populaires (élections législatives et locales), Moussa Touati exhorte ses militants à « rester fidèles à la ligne de changement prônée par le FNA et à poursuivre les efforts en direction de l'élargissement des rangs » de sa formation politique. Sur un autre plan et réagissant à la vague de protestations qui a récemment secoué bon nombre de lycées à travers le pays, le président du FNA a jugé que les réformes en cours sont « étrangères » au peuple algérien et visent, selon lui, « la marginalisation des compétences nationales »