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«Mais où sont donc passés nos logements de fonction ?» Les enseignants en neurologie des universités d'Oran ont observé hier un sit-in devant le siège de la wilaya :
Les enseignants de neurologie des trois universités d'Oran ont observé hier un sit-in devant le siège de la wilaya d'Oran, pour protester contre le retard dans le lancement du projet de réalisation de leurs logements de fonction. Ces derniers sont revenus à la charge après deux actions similaires observées aux mois d'avril et de mai. «Nous protestons contre les promesses non tenues du wali, qui avait affirmé à nos représentants que tout sera mis en œuvre pour entamer les travaux de réalisation de nos logements qui sont une formule proposée par le président de la République», affirme un représentant du Syndicat national des enseignants universitaires (Sneu), une organisation signataire de la plateforme commune de revendications. En effet, soulignent nos interlocuteurs, cette formule prévoit la réalisation de près de 600 logements répartis comme suit : 160 logts pour l'année 2007, 400 logts pour les années 2008 et 2009 et 50 autres pour l'année 2010. «Nous ne comprenons pas les raisons de ce retard, puisqu'un budget a été alloué au projet et une assiette foncière a été réservée à l'opération. La DLEP se cache derrière le fallacieux prétexte de retard dans la délocalisation des agriculteurs exploitant les EAC réservées au projet. Le wali, lors de la dernière entrevue qu'il nous avait accordée avait promis de lancer ce projet grâce à la formule du gré à gré, mais rien n'a été fait à ce jour», affirme le représentant du Sneu qui souligne qu'hier, ils n'ont été reçus par aucun responsable de la wilaya. «Nous allons revenir la semaine prochaine en force et plus déterminés. Nous exigeons le lancement immédiat du projet de réalisation de nos logements de fonction car nous sommes las d'attendre indéfiniment et de croire aux promesses non tenues. Le président de la République a été sensible à notre appel, il nous a lancé une bouée de sauvetage et malheureusement nous attendons toujours la solution», affirment-ils.