Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé à un mouvement partiel dans le corps des présidents de cour et des procureurs généraux près les cours, a rapporté hier l'APS, citant un communiqué de la présidence de la République. Le mouvement comporte des mutations, de nouvelles nominations et des fins de fonctions, selon le communiqué. La même source fait savoir aussi que «les chefs de cour auxquels il a été mis fin à leurs fonctions sont appelés à rejoindre la Cour suprême». Ce mouvement a été opéré par le chef de l'Etat conformément aux prérogatives qui lui sont conférées par les articles 77-8 et 78-7 de la Constitution et en vertu de l'article 49 de la loi organique portant statut de la magistrature. Le communiqué de la présidence n'a donné aucun détail ni sur les noms des magistrats ni sur les cours concernés par ce mouvement. Habituellement, c'est le ministère de la Justice qui donne plus de détails sur ce mouvement. L'an dernier, pas moins de neuf cours, dont notamment celles d'Alger, de Constantine, se Sétif, d'Annaba et de Batna ont changé de main. Ce mouvement intervient périodiquement en juillet.