Le ministre des Transports, Amar Tou, a réaffirmé hier à Alger que la réception provisoire du métro d'Alger est prévue le 31 octobre 2011, alors que sa mise en service effective est programmée début novembre. Précisant dans une déclaration à l'APS que lorsqu'il sera procédé à cette réception provisoire , on pourra faire circuler immédiatement le métro, mais cela dépendra d'un fait protocolaire, c'est-à-dire de la date choisie pour l'inauguration du projet qui va intervenir début novembre. «En principe la date de sa mise en service ne va dépasser début novembre», précise M. Tou avant d'ajouter : «Comme il se peut également qu'elle intervienne le 1er novembre. Cela dépendra de celui qui sera chargé protocolairement de sa mise en service.» Avant cette date, la RATP-El Djazaïr va procéder à partir du 8 septembre de l'année en cours, et ce, pendant quatre semaines, à la marche à blanc du métro, c'est-à-dire à l'exploitation non commerciale, tout en soulignant qu'une phase d'essai est nécessaire à la mise en service du métro. «La marche à blanc, c'est un métro qui roule comme s'il était totalement livré», a-t-il expliqué. Durant cette phase de mise en service d'essai, il va transporter un nombre limité de passagers qui sera augmenté progressivement en prévision de sa mise en service effective. Dans ce cadre, des visites de stations de métro seront organisées par la RATP-El Djazaïr à partir du 28 juillet au profit du public. D'une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d'Alger devra desservir dix stations, sillonnant les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-centre. A souligner que pour des contraintes financières, le projet du métro d'Alger, lancé au début des années 1980, a été suspendu pendant plusieurs années, voire totalement mis à l'arrêt, avant d'être relancé à la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009.