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Le musée de Bordj Moussa de Béjaïa
A la découverte de nos merveilles
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 07 - 2011

Le musée de Bordj Moussa est un fort espagnol bâti au 16e siècle. Il a été restauré et transformé à plusieurs reprises. Ce fort a d'abord été utilisé comme fort militaire durant la période turque, puis comme prison durant la colonisation sous le nom de Fort Barral. Depuis 1989, il est devenu un musée qui recèle des trésors datant de la préhistoire à nos jours.
Edifié sur les ruines du Palais de l'étoile, le fort Bordj Moussa a été construit par les Espagnols, et plus précisément par Ferdinand de Navarro, selon le seul document retrouvé, un plan de masse réalisé en 1539. Il servira de château impérial sous le règne de Charles Quint.
Le fort est un chef-d'œuvre d'architecture, et malgré les contraintes du temps, et des intempéries, il tient encore debout sur ses piliers. Pour revenir à l'origine de ce nom, revenons à l'époque où les Espagnols occupaient encore le fort. Ce dernier, et sous l'égide des Turcs, sera assiégé par les autochtones qui voulurent s'en emparer. La bataille sera rude, et sept valeureux guerriers (R'djel Essabaâ) prirent l'initiative de se sacrifier en s'introduisant dans l'enceinte du fort, où ils furent exécutés tous les sept par les soldats espagnols.
Le premier des sept combattants portait le prénom de Moussa, d'où le nom de Bordj Moussa attribué par les Turcs à ce fort en reconnaissance au premier homme qui a osé s'aventurer dans le camp ennemi. Les habitants de la ville firent du courage des sept hommes une légende. La légende de R'djel Essabaâ.
En 1833, les Français ayant envahi Béjaïa s'emparèrent de Bordj Moussa, et le dénommèrent Fort Barral en l'honneur du général Barral, qui succombera à ses blessures tout près de ce fort, à l'hôpital de Béjaïa. Il sera enterré à l'intérieur du fort, avant d'être rapatrié en France.
A l'époque française, le site connaîtra plusieurs transformations. La grande salle sera divisée latéralement en deux pour former un rez-de-chaussée et un premier étage, pour l'administration.
Un carré sera aussi pratiqué dans le plafond pour permettre le passage des monte-charges. Des cellules seront aussi construites pour enfermer les détenus.
Après l'Indépendance, de 1962 à 1964, Bordj Moussa sera occupé par l'ALN. Il subira des travaux de réaménagement et abritera le musée de Béjaïa dès le 1er novembre 1989. Quelques tableaux ornent aujourd'hui ses murs, et des stèles datant de l'époque romaine accueillent le visiteur.
Un étalage de pierres taillées de la période néolithique, outils, bijoux de la période préhistorique s'étalent sous les bacs vitrés auprès des grattoirs, hachoirs, etc., don d'un historien, du nom de Debroudj qui, aux dires des uns, avait retrouvé ces objets dans une ancienne grotte, la grotte d'Ali Bacha sur le mont de Gouraya, mais dont on ne retrouve aucune trace.
La collection de ce même historien comprend aussi des ossements humains et d'animaux, des perles, et des os d'autruche.
Des pièces d'une grande valeur
L'époque romaine sera représentée par des stèles-épitaphes, de la poterie, des vases funéraires, des fragments de mosaïque, des pièces de monnaie, et la collection en plâtre des Raïs numides, les monnaies hammadite et almohade illustrent l'époque médiévale.
On trouve aussi dans ce musée des objets plus récents : pièces de monnaie, poterie, sculpture... Pour la sculpture, le musée de Béjaïa pourrait se vanter d'avoir la fameuse Neo-Bid de Camille Claudel, pièce principale du musée, qui représente une femme blessée au sein droit par une flèche.
Elle est inspirée d'une légende grecque. D'autres sculptures existent aussi dans ce musée, celle de Just-Becquet (Samson et Dalila), de J. Esconla (Satire), et de S.
Erica (Foehr), une copie du voilier italien qui a fait naufrage sur les côtes de Jijel, le buste de l'empereur Caracola, fils de Septime sévère. Le musée détient aussi une collection de peintures d'Emile Aubry (peintre français né à Sétif) et autres peintures anciennes et contemporaines. Malheureusement ces tableaux n'ont pu être exposés par manque d'espace. Un projet d'ailleurs est en cours pour la construction d'une soupente qui sera aménagée en galerie d'art.


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