La cellule de crise composée de 9 membres du bureau de la mouhafadha de Aïn Defla opposés à la désignation de M. Hanoufa Ahmed, sénateur, au poste de mouhafedh, a dénoncé avec vigueur le silence du secrétaire général du FLN quant à la protestation des cadres et des militants organisée le 7 juillet dernier. Dans un communiqué remis jeudi dernier à la presse locale, les cadres du vieux parti, constatant la fermeture du siège de la mouhafadha alors que les autres formations politiques, profitant des vacances et des congés des électeurs, activent sur le terrain en vue des prochains rendez-vous électoraux, alertent M. Belkhadem et font part du désintéressement des militants à continuer à militer dans un parti où les responsables semblent ignorer les doléances de la base. Des députés et des élus locaux comptent présenter une démission collective si la direction du parti continue à faire la sourde oreille. Le mouhafedh Hanoufa Ahmed est catégorique, «les manipulateurs n'atteindront jamais leur objectif, à savoir déstabiliser la base», déclare-t-il. Le bras de fer continue entre ces protagonistes, et les anciens militants, impuissants à rapprocher les deux parties en désaccord, pressentent l'éclatement du vieux parti.