Selon un communiqué, l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal) mène actuellement plusieurs actions pour optimiser le temps de passage des conteneurs aux différents scanners se trouvant sur le site du port. Afin de réorganiser la circulation des camions et faciliter leur passage devant les scanners, l'Epal mène différentes actions. Dans le sillage de ces actions, l'Epal «recherche une amplitude constante tout le long de la semaine, en ce qui concerne le nombre de conteneurs qui passent par le scanner». Les mesures prises par l'entreprise portuaire ont également pour objectif d'améliorer la collaboration avec les services des douanes. Selon l'Epal «ces actions portent aussi sur une meilleure collaboration entre les services des douanes et ceux de l'Epal activant au niveau du scanner, sachant que leurs activités sont dépendantes l'une de l'autre et en même temps complémentaires». La source indique par ailleurs que «le nombre de conteneurs transitant par les scanners actuellement en exploitation au port d'Alger est d'environ 200 000 conteneurs par an soit approximativement 30% du total des conteneurs transitant par les terre-pleins du port d'Alger précisant que «pour ce faire, quatre scanners sont actuellement en exploitation, dont le plus grand appartient à l'Epal, en plus d'un scanner mobile au niveau du grand môle et deux autres scanners, l'un au niveau de la porte 6 bis et l'autre fixé au niveau de la porte 5 bis». A propos du grand scanner, le communiqué indique que «l'exploitation du grand scanner se fait conjointement entre les services de l'Epal et ceux des douanes, alors que les trois autres sont exploités uniquement par les services des douanes». Il est expliqué que «ce scanner de haute performance, mis en exploitation en 2004 et fonctionnant en double vue (horizontale et verticale), peut constater les différents types de marchandises par un spectre de couleur. Il comporte deux systèmes radioscopiques composés d'un dispositif d'émission de rayons X et d'un dispositif électronique de données qui transmet l'image digitalisée vers le système informatique qui permet sa visualisation et son traitement par les agents des douanes désignés pour le contrôle» ajoutant que «si l'image est non suspecte, le conteneur est libéré, mais si elle est suspecte le conteneur est envoyé vers la zone de fouille manuelle». Selon le communiqué, «les performances de ce scanner permettent une cadence d'inspection de 20 conteneurs par heure, soit un taux de passage de moins de 3 minutes pour un conteneur. Elles permettent aussi une pénétration jusqu'à 400 mm d'acier ou de béton» soulignant que «ce scanner fonctionne sans discontinuité à l'exception des maintenances préventive et curative». Evoquant les pannes, le communiqué précise que «les éventuelles pannes intempestives quoique très rares, sont de courte durée» indiquant que «la dernière panne a duré 17 heures suite à l'endommagement d'un rail par un vieux camion en surcharge». Il est expliqué que «le passage au scanner fait partie intégrante d'un système de gestion des risques» et que par conséquent «un procédé de ciblage multicritères dynamique permet de retenir les conteneurs qui doivent subir un passage au scanner».