Depuis le début du mois de Ramadhan, la police a enregistré plusieurs délits, notamment en matière d'agression avec arme blanche prohibée. Ainsi les éléments de la sûreté nationale ont relevé depuis le début du mois sacré 23 agressions avec armes blanches, dont des épées, des poignards, des couteaux et des lames aiguës. Ces agressions ont été enregistrées dans certains quartiers d'Alger, notamment Bab El Oued, Baraki, Baba Ali, El Harrach, Draria et Gué de Constantine. Parmi ces 23 agressions dont les auteurs sont âgés entre 15 et 60 ans ont causé la mort à 11 personnes dont deux femmes. En effet, une mère de trois enfants demeurant à Draria a été tuée juste avant le s'hour par son époux à l'aide d'un couteau à l'intérieur de son domicile. Les policiers de la sûreté de daïra de Draria ont ouvert une enquête et ont arrêté le meurtrier actuellement écroué. En outre, les mêmes services ont enregistré l'assassinat par un adolescent âgé de 15 ans de son frère suite à une bagarre entre eux au niveau de Karia Beni Zaid dans la wilaya de Skikda, alors qu'un vieil homme âgé de 63 ans a tué un homme et blessé un autre à Médéa. Pour rappel, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a lancé un programme «Spécial Ramadhan» à travers l'ensemble du territoire national. En vertu de ce dispositif, les services de la sûreté nationale veilleront à garantir la fluidité du trafic routier à travers une mobilisation nuit et jour des ressources humaines et matérielles. Ces éléments seront aidés par un réseau de caméras de surveillance fort de 500 caméras installées par la DGSN à travers la capitale. Pour ce plan la sûreté de wilaya d'Alger a mobilisé pour ce mois sacré plus de 10 000 policiers dans les artères d'Alger. Par ailleurs, les éléments de la Gendarmerie nationale ont enregistré près de 2000 bagarres ayant engendré la mort de 4 personnes et des blessures à 100 autres. Ces décès et blessés ont été relevés à travers les wilayas d'Alger, Mascara, Sétif, Annaba, Biskra, Oran et Constantine. Pour les 4 premiers jours du carême, 2000 bagarres, avec une moyenne quotidienne de 250 à 300 accrochages verbaux et rixes sont signalées. Il faut noter que la Gendarmerie nationale a enregistré des dizaines de plaintes pour coups et blessures volontaires, insultes et injures, menaces et autres agressions sur les lieux publics. Selon ses différents services de sécurité, le bilan est surprenant, avec une moyenne de 500 bagarres par jour.