La session d'automne 2011 de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui s'est ouverte hier, a été l'occasion pour Abdelaziz Ziari de rappeler l'importance des lois – 13 au total – à examiner et d'exhorter les élus nationaux à participer «pleinement» au travail parlementaire et faire preuve d'abnégation. «Cette session d'automne sera, par excellence, celle des réformes politiques visant à renforcer l'exercice des libertés individuelles et collectives ainsi que l'ancrage des pratiques démocratiques», a d'emblée déclaré Ziari dans son allocution d'ouverture. Il a également considéré que la présente session était celle des «réformes profondes», soulignant que les projets de lois qui seront examinés sont «fondamentaux et importants» de par leurs thèmes. Outre le projet de loi de finances 2012 et le projet de loi portant règlement budgétaire 2009, cette session sera marquée par l'examen de projets de lois relatifs à l'avenir institutionnel et politique de l'Algérie, a rappelé M. Ziari. «Dans cette perspective, je demande aux députés de faire preuve d'abnégation totale, de participer pleinement et de se montrer vigilants dans le travail parlementaire qui les attends», a-t-il dit à l'adresse des élus nationaux car «ces projets de lois renvoient aux fondements mêmes du processus démocratique que notre pays veut approfondir». Pour Ziari, les débats autour du contenu des projets requièrent «la participation des députés de toutes sensibilités et de toutes obédiences politiques représentées à l'assemblée, le but étant d'anticiper les défis». Tout en s'attardant sur le contenu des projets de lois, Ziari qui précisera que la session «est synonyme de rentrée sociale», a tenu aussi a réitérer que «l'intérêt national n'est pas de l'apanage des seuls débats parlementaires. Il est aussi le trait de marque de la tripartite». Il exhortera à cet effet l'ensemble des partenaires sociaux à prendre en considération les contextes national et international et à œuvrer au rapprochement de leurs points de vue. Ziari a enfin réitéré au nom de l'assemblée le principe de non-ingérence de l'Algérie lorsqu'il évoquera «les développements qui ont cours sur la scène internationale». Il faisait allusion aux «pays frères», à savoir la Libye et la Syrie notamment.