L'Algérie vient de prendre part à la 10e édition des Jeux africains avec plus de 245 athlètes représentant 19 disciplines. L'objectif assigné par les responsables du sport était celui de remporter 33 médailles en vermeil mais il n'a pas été atteint. Les athlètes algériens ne sont parvenus qu'au total de 22 médailles en or, le handisport compris, un chiffre bien en deçà des espoirs placés en eux. Cette contre-performance, selon le directeur général des sports, M. Hocine Kennouche, serait due au fait que 73% de la délégation algérienne étaient composés de jeunes n'ayant pas atteint 18 ans. Les responsables du sport algérien ont compensé la déception par la participation féminine qui était composée de 122 athlètes sur les 245 inscrits. Pour ce qui est des Jeux sportifs arabes de Doha programmés entre le 9 et le 23 décembre prochain, les choses pourraient être plus difficiles pour les athlètes algériens puisque selon des informations crédibles, le niveau dans cette compétition pourrait être plus relevé que celui des Jeux africains de Maputo. Il se dit en effet que nombre de pays arabes comme le Bahreïn, le Koweït, le Qatar ou encore les Emirats arabes unis ne se gêneront pas d'aligner des athlètes d'origine asiatiques à qui ils ont accordé leur nationalité. Il paraît donc hasardeux de s'avancer sur le moindre score pour Doha mais on peut croire que le nombre de podium pourrait être vu à la baisse par rapport à Maputo. On espère seulement qu'on ne nous parlera pas de mauvaises conditions d'hébergement dans un pays comme le Qatar où on sait qu'elles seront optimales ou d'arbitrage défavorable en cas de mauvais résultats. Ce qu'il faudrait c'est que ceux qui auront en charge de préparer la participation algérienne soient francs pour dire ce dont sont capables nos athlètes et indiquer les points où ça va mal.