Les travaux de la conférence sur l'amélioration de la prise en charge sociale et sanitaire du corps de la sûreté" ont débuté lundi à Alger avec la participation d'experts algériens et arabes. Dans une allocution à l'ouverture de cette rencontre, le directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a souligné que la tenue de cette conférence intervenait "au moment où la police algérienne vit de grandes mutations à tous les niveaux notamment sur le plan des ressources humaines où un grand intérêt est accordé aux aspects psychologique, sanitaire, social et professionnel". Le général major Hamel a souligné, par ailleurs, que cette rencontre scientifique se voulait la "consécration" du principe de coopération entre les appareils sécuritaires arabes et les institutions spécialisées "pour aboutir aux meilleurs méthodes théoriques et pratiques" en matière de prise en charge sociale et sanitaire du corps de la sûreté. Le responsable de la DGSN a salué le "mérite" de l'université Nayef des sciences sécuritaires (département scientifique du conseil des ministres arabes de l'intérieur) organisatrice de cette rencontre scientifique qui regroupe des experts et des chercheurs arabes spécialisés dans ce domaine et dont la participation, a-t-il dit, "sera sans doute enrichissante pour le programme de qualification en matière de prise en charge du corps de la sûreté". Le secrétaire général de l'université Nayef des sciences sécuritaires (sise à Riadh en Arabie Saoudite), M. Abderrahmane Ben Brahim Echaiir a souligné de son côté l'importance de cette conférence qui s'inscrit "dans le cadre du programme d'action annuel de l'université". L'intervenant a présenté l'université Nayef qui est avant tout un centre de recherches qui recueille les avis et les propositions soumis lors de différentes conférences soulignant que l'université a signé de nombreuses conventions et des mémorandums d'entente avec des universités et des instituts à travers le monde pour la promotion de la coopération dans le domaine sécuritaire. Concernant la coopération entre l'Algérie et l'université Nayef, M. Ben Ibrahim Echaiir a indiqué qu'"elle très vaste" rappelant que l'Algérie a abrité plusieurs séminaires et conférences au cours des dernières années". Par ailleurs, M. Ahcen Taleb, Commissaire principal du centre d'études et de recherches à l'université Nayef a indiqué que la plupart des établissements concernés "omettent la question de prise en charge sanitaire et sociale des membres des corps de sécurité". "Cet aspect est en effet souvent omis du fait de la charge de préoccupations qui pèse sur les corps de sécurité aussi avons nous décidé d'organiser la présente conférence qui dégagera, nous l'espérons, des recommandations en faveur de tous", a-t-il souligné. L'initiative de la DGSN d'abriter une telle rencontre "reflète tout l'intérêt que l'Algérie accorde à ce domaine", a-t-il encore ajouté. En marge des travaux de cette conférence, le premier responsable du service central de la santé, de l'action sociale et des sports au niveau de la sureté nationale (SCSASS), le commissaire divisionnaire Hamdane Belarbi a déclaré à la presse que son secteur disposait, à Alger, d'un hôpital d'une capacité de 120 lits et 47 centres médico-sociaux pour la prise en charge des membres des services de sécurité. Il a souligné, dans ce sens, qu'un projet de réalisation d'un hôpital à Douéra (Alger) était en cours d'étude ainsi que la construction de trois cliniques spécialisées à Oran, Annaba et Sidi-Bel-Abbes. Les travaux de cette conférence, qui prendront fin mercredi se poursuivront en séances à huis clos qui porteront notamment sur "les motifs des prestations psychosanitaires et sociales des membres des services de sécurité", "le rôle du spécialiste dans le développement de l'assistance sociale", "la philosophie de prise en charge sociale et sanitaire" et "les prestations sanitaires et leur relation avec la situation sociale des membres des services de sécurité". Cette conférence sera sanctionnée par l'adoption d'une série de recommandations portant sur le développement de la prise en charge sociale et sanitaire des membres des services de sécurité.