Le récent mouvement dans le corps des chefs de sûreté de wilaya, décidé par le président de la République, s'inscrit essentiellement dans le cadre de la "professionnalisation" et la"modernisation" de la Police algérienne, a affirmé, hier à Alger, le Directeur général de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Le récent mouvement dans le corps des chefs de sûreté de wilaya, décidé par le président de la République, s'inscrit essentiellement dans le cadre de la "professionnalisation" et la"modernisation" de la Police algérienne, a affirmé, hier à Alger, le Directeur général de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Dans une conférence de presse qu'il a animée en marge d'une réunion de travail tenue avec l'ensemble des chefs de sûreté de wilaya, le DGSN a affirmé que ce mouvement s'appuie, outre sur la mobilité de la ressource humaine, sur «la réorganisation des services, la révision du statut des fonctionnaires et l'élévation de leur niveau de formation et de qualification, ainsi que sur le renforcement et le développement des moyens et technologies nécessaires à l'accomplissement de leurs missions». «Ce mouvement préconisé par nos soins, validé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et décidé par le président de la République ne constitue pas une fin en soi, il s'inscrit dans le cadre d'une démarche globale de professionnalisation et de modernisation de la Police algérienne», a affirmé le général-major Hamel. Il a souligné, par ailleurs, que les cadres appelés à d'autres fonctions constitueront un «vivier» pour le développement de l'institution grâce, a-t-il dit, à leur expérience et leur savoir-faire, et ce, dans le cadre du "redéploiement organisationnel que connaîtra dans un proche avenir la Sûreté nationale". Ce mouvement vise à «consacrer dans le faits le principe de mobilité, statutairement institué dans les fonctions publiques et les postes supérieurs de l'Etat, un principe, fondamental qui régit la carrière des personnels de police et le fonctionnement des services», a-t-il ajouté. Il a également pour objectif d'assurer l'alternance dans les postes de responsabilité pour garantir une plus grande capacité opérationnelle des services de police par l'intégration d'une ressource humaine sans cesse renouvelée "au diapason des défis sécuritaires actuels et futurs", a-t-il poursuivi. Le général-major Abdelghani Hamel a encore indiqué que ce mouvement s'explique par le souci de "permettre aux différents échelons hiérarchiques de disposer de commandements jeunes, possédant l'expérience nécessaire du terrain et les niveaux de formation requis, préalables à l'appréhension des problématiques sécuritaires, à l'amélioration de l'encadrement des hommes et des performances individuelles et collectives. Il tend aussi à garantir une prestation policière de qualité», insiste-t-il. Parlant de l'ordre du jour de la réunion d'hier de travail d'hier, tenue avec les chefs de sûreté de wilaya, il a précisé qu'il était consacré au rôle du chef de sûreté de wilaya dans le cadre de l'exercice des missions de sécurité dévolues à la Sûreté nationale. «Des directives ont été données pour une lutte sans merci et sans discontinuité contre le crime organisé et ses formes les plus dévastatrices comme le trafic illicite des stupéfiants, la corruption et les atteintes graves aux personnes et aux biens", a-t-il affirmé. Il a été également question, a-t-il dit, d'intensifier les efforts à même de garantir, d'une part l'ordre et la paix publics, et d'asseoir, d'autre part, "une véritable police de proximité où le citoyen demeure un allié incontournable contre les incivilités, les transgressions à la loi et la délinquance". M. Hamel a par ailleurs rappelé que l'éradication du terrorisme a été déclinée "comme un objectif permanent et prioritaire des services de police, qui continuent, de concert avec les autres services de sécurité et de l'Etat, à enregistrer des résultats positifs contre ce phénomène criminel". Il a soutenu, enfin, que l'axe d'effort de tous les responsables de police doit porter sur la "valorisation de la ressource humaine" par l'amélioration de ses conditions socioprofessionnelles et par le développement de ses compétences et de ses qualifications. 23 cadres élevés au rang de chef de sûreté de wilaya Vingt-trois cadres de la Sûreté nationale ont été, pour la première fois, promus au rang de chef de Sûreté de wilaya, a indiqué, hier à Alger, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel. Le DGSN a également affirmé, lors de la conférence de presse d'hier que «huit chefs de Sûreté de wilaya ont été désignés en la même qualité au niveau d'autres wilayas, à la faveur du nouveau mouvement dans le corps des chefs de Sûreté de wilaya». Aussi, dix sept chefs de Sûreté de wilaya ont été maintenus dans leurs postes. Il a précisé, dans le même cadre, qu'une commission composée de cadres supérieurs de police a été installée afin, a-t-il expliqué, de sélectionner parmi les commissaires principaux et les commissaires divisionnaires de police, les candidats potentiels pouvant assumer cette fonction. Plusieurs séances ont été consacrées, durant un mois, à l'examen de 168 dossiers de candidatures, dont 24 dossiers de commissaires divisionnaires de police et 144 dossiers de commissaires principaux, a encore souligné le DGSN. Il a relevé, à ce sujet, que quatre critères ont été arrêtés dans la sélection, à savoir le niveau universitaire exigé, la condition d'âge, soit 50 ans pour les commissaires principaux et 52 ans pour les commissaires divisionnaires, avoir exercé au niveau des services opérationnels, ainsi que le critère de discipline exigeant que le candidat n'a pas encouru de sanctions disciplinaires incompatibles avec l'exercice de la fonction concernée. Il a ajouté que les candidats sélectionnés par la commission ont également fait l'objet d'évaluation de leurs états de service, de leur valeur professionnelle, de leur manière habituelle de servir ainsi que de leur aptitude au commandement. Pas de femme promue A une question portant sur l'absence de l'élément féminin dans ce mouvement, le général-major Abdelghani Hamel a expliqué qu'il n'existe pas de femmes commissaires ayant exercé au niveau des services opérationnels. Un critère qui, précise-t-il, «demeure essentiel dans le choix des nouveaux chefs de Sûreté de wilaya». Dans une conférence de presse qu'il a animée en marge d'une réunion de travail tenue avec l'ensemble des chefs de sûreté de wilaya, le DGSN a affirmé que ce mouvement s'appuie, outre sur la mobilité de la ressource humaine, sur «la réorganisation des services, la révision du statut des fonctionnaires et l'élévation de leur niveau de formation et de qualification, ainsi que sur le renforcement et le développement des moyens et technologies nécessaires à l'accomplissement de leurs missions». «Ce mouvement préconisé par nos soins, validé par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et décidé par le président de la République ne constitue pas une fin en soi, il s'inscrit dans le cadre d'une démarche globale de professionnalisation et de modernisation de la Police algérienne», a affirmé le général-major Hamel. Il a souligné, par ailleurs, que les cadres appelés à d'autres fonctions constitueront un «vivier» pour le développement de l'institution grâce, a-t-il dit, à leur expérience et leur savoir-faire, et ce, dans le cadre du "redéploiement organisationnel que connaîtra dans un proche avenir la Sûreté nationale". Ce mouvement vise à «consacrer dans le faits le principe de mobilité, statutairement institué dans les fonctions publiques et les postes supérieurs de l'Etat, un principe, fondamental qui régit la carrière des personnels de police et le fonctionnement des services», a-t-il ajouté. Il a également pour objectif d'assurer l'alternance dans les postes de responsabilité pour garantir une plus grande capacité opérationnelle des services de police par l'intégration d'une ressource humaine sans cesse renouvelée "au diapason des défis sécuritaires actuels et futurs", a-t-il poursuivi. Le général-major Abdelghani Hamel a encore indiqué que ce mouvement s'explique par le souci de "permettre aux différents échelons hiérarchiques de disposer de commandements jeunes, possédant l'expérience nécessaire du terrain et les niveaux de formation requis, préalables à l'appréhension des problématiques sécuritaires, à l'amélioration de l'encadrement des hommes et des performances individuelles et collectives. Il tend aussi à garantir une prestation policière de qualité», insiste-t-il. Parlant de l'ordre du jour de la réunion d'hier de travail d'hier, tenue avec les chefs de sûreté de wilaya, il a précisé qu'il était consacré au rôle du chef de sûreté de wilaya dans le cadre de l'exercice des missions de sécurité dévolues à la Sûreté nationale. «Des directives ont été données pour une lutte sans merci et sans discontinuité contre le crime organisé et ses formes les plus dévastatrices comme le trafic illicite des stupéfiants, la corruption et les atteintes graves aux personnes et aux biens", a-t-il affirmé. Il a été également question, a-t-il dit, d'intensifier les efforts à même de garantir, d'une part l'ordre et la paix publics, et d'asseoir, d'autre part, "une véritable police de proximité où le citoyen demeure un allié incontournable contre les incivilités, les transgressions à la loi et la délinquance". M. Hamel a par ailleurs rappelé que l'éradication du terrorisme a été déclinée "comme un objectif permanent et prioritaire des services de police, qui continuent, de concert avec les autres services de sécurité et de l'Etat, à enregistrer des résultats positifs contre ce phénomène criminel". Il a soutenu, enfin, que l'axe d'effort de tous les responsables de police doit porter sur la "valorisation de la ressource humaine" par l'amélioration de ses conditions socioprofessionnelles et par le développement de ses compétences et de ses qualifications. 23 cadres élevés au rang de chef de sûreté de wilaya Vingt-trois cadres de la Sûreté nationale ont été, pour la première fois, promus au rang de chef de Sûreté de wilaya, a indiqué, hier à Alger, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel. Le DGSN a également affirmé, lors de la conférence de presse d'hier que «huit chefs de Sûreté de wilaya ont été désignés en la même qualité au niveau d'autres wilayas, à la faveur du nouveau mouvement dans le corps des chefs de Sûreté de wilaya». Aussi, dix sept chefs de Sûreté de wilaya ont été maintenus dans leurs postes. Il a précisé, dans le même cadre, qu'une commission composée de cadres supérieurs de police a été installée afin, a-t-il expliqué, de sélectionner parmi les commissaires principaux et les commissaires divisionnaires de police, les candidats potentiels pouvant assumer cette fonction. Plusieurs séances ont été consacrées, durant un mois, à l'examen de 168 dossiers de candidatures, dont 24 dossiers de commissaires divisionnaires de police et 144 dossiers de commissaires principaux, a encore souligné le DGSN. Il a relevé, à ce sujet, que quatre critères ont été arrêtés dans la sélection, à savoir le niveau universitaire exigé, la condition d'âge, soit 50 ans pour les commissaires principaux et 52 ans pour les commissaires divisionnaires, avoir exercé au niveau des services opérationnels, ainsi que le critère de discipline exigeant que le candidat n'a pas encouru de sanctions disciplinaires incompatibles avec l'exercice de la fonction concernée. Il a ajouté que les candidats sélectionnés par la commission ont également fait l'objet d'évaluation de leurs états de service, de leur valeur professionnelle, de leur manière habituelle de servir ainsi que de leur aptitude au commandement. Pas de femme promue A une question portant sur l'absence de l'élément féminin dans ce mouvement, le général-major Abdelghani Hamel a expliqué qu'il n'existe pas de femmes commissaires ayant exercé au niveau des services opérationnels. Un critère qui, précise-t-il, «demeure essentiel dans le choix des nouveaux chefs de Sûreté de wilaya».