L'entraîneur national Azzedine Aggoune vient de sortir de sa réserve après la récente participation de nos pugilistes au Championnat du monde de Bakou (22 septembre - 8 octobre en Azerbaïdjan), où seulement un boxeur a réussi à se qualifier aux Jeux olympiques de Londres, prévus en 2012, alors qu'il tablait sur deux. Ce dernier a indiqué qu'il est responsable de tous les résultats enregistrés par ses poulains et qu'il assume pleinement cette prestation plutôt moyenne. «Avant notre départ pour Bakou, nous avons certes pronostiqué deux qualifications pour les Jeux olympiques 2012 de Londres, mais, au final, nous n'en avons réussi qu'une seule. Certains vont dire que c'est un échec, d'autres l'appelleront semi-échec. Dans tous les cas, j'assume pleinement les résultats de mes boxeurs aux Mondiaux de Bakou», a déclaré Aggoune, lors d'une conférence de presse tenue au Centre sportif de Ghermoul (Alger). Mohamed Amine Ouadahi (56 kg) a assuré sa qualification pour le rendez-vous olympique, puisque son vainqueur en 8e de finale des Mondiaux 2011 de Bakou, l'Anglais Luke Campbell, a réussi à atteindre la finale. Il est ainsi devenu le deuxième boxeur algérien à assurer sa qualification pour les Olympiades 2012, après celle d'Abdelhafid Benchebla (-81 kg), lequel n'a pas participé à ces Mondiaux-2011, s'est qualifié pour Londres-2012 grâce à son titre mondial WSB, remporté en mai 2011, en Chine. «Pour le reste, nous avions émis des prévisions réalistes. Nos boxeurs Ouadahi Mohamed Amine, Chadi Abdelkader et Rahou Abdelmalek sont dans le Top 5 mondial du dernier classement de l'AIBA. C'est tout logiquement que nous avons espéré avoir au moins deux d'entre eux qualifiés pour les JO-2012», a-t-il précisé. Avant d'ajouer : «L'Algérie avait participé aux Jeux olympiques 2008 de Pékin avec 8 boxeurs, nous avons 2 qualifiés aux JO 2012, si nous arriverons à arracher 6 autres billets j'en serai ravi.» Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), le Dr Bessalem a relevé, de son côté, la particularité de cette édition par rapport à ses précédentes, il affirme : «Ces Mondiaux n'ont pas été facile si l'on devait les comparer au nombre de pays et de boxeurs engagés. 570 boxeurs issus de 130 pays étaient présents au rendez-vous de Bakou beaucoup moins que ceux de Chicago en 2003 où il y en avait de 300.»