Le chef du gouvernement de transition en Libye, Abdel Rahim al-Kib, a souligné mardi que "beaucoup de dossiers restent régler, dont notamment la sécurité, la réconciliation et la reconstruction". "Devant nous, beaucoup de dossiers restent à régler, dont la sécurité, la réconciliation et la reconstruction du pays", a déclaré M. Al-Kib lors d'une rencontre avec la presse. Il a souligné à cet égard la necessité de travailler "pour concrétiser des résultats qui servent l'intérêt du peuple libyen". Pour ce faire, il a annoncé qu'il débuterait des concertations mardi en vue de former le gouvernement de transition. Selon la feuille de route annoncée par le Conseil national de transition (CNT) libyen, un gouvernement intérimaire doit être formé au plus tard un mois après l'annonce de la libération du pays, dont la proclamation officielle a eu lieu le 23 octobre. Des élections constituantes doivent avoir lieu parallèlement dans un délai de huit mois maximum, suivies d'élections générales un an après au plus tard. Lundi, les membres du CNT ont élu lors d'une réunion à Tripoli M. Al-Kib, universitaire, au poste de chef du gouvernement de transition. "Ce vote prouve que les Libyens sont capables de construire leur avenir", a indiqué le président du CNT, Moustapha Abdeljalil.