Incontestablement, le ministère des Affaires étrangères (MAE) redevient plus prolixe en matière de communication concernant l'affaire du vraquier MV Blida qui a connu son dénouement jeudi dernier. Depuis ce jour correspondant à la libération des marins par les pirates somaliens, le département de Mourad Medelci ne cesse de communiquer le moindre détail par rapport à l'évolution de la situation à travers des déclarations de son porte-parole, Amar Belani. Le contenu de celles-ci s'avère d'un côté très riche en matière d'éléments d'information et atteste, de l'autre, du suivi par cette institution de cette affaire, la première du genre en Algérie. On apprendra ainsi que la cellule de suivi mise en place au niveau de ce ministère est présidée par Mourad Medelci lui-même. Ce dernier, indique la même source, a pu joindre par téléphone l'un des officiers à bord du MV Blida qui se dirige actuellement vers Mombasa, ville côtière du Kenya. Il ressort de ce contact que le ministre a pu constater que les marins ont un bon moral et qu'ils sont impatients de regagner l'Algérie. Le vraquier algérien arrivera à Mombasa dans l'après-midi de demain ou au plus tard dans la matinée de vendredi, selon les dernières informations du ministre. S'ensuivra le rapatriement des marins à bord d'un vol spécial à destination d'Alger. Le dernier communiqué diffusé lundi soir par le ministère des Affaires étrangères indique que «le navire a été ravitaillé en fuel et en vivres et qu'il s'est organisé pour poursuivre son trajet jusqu'à Mombasa». Le document ne précise pas si au cours de cette réorganisation, le navire en question a marqué un temps d'arrêt, ce qui éventuellement retarderait son arrivée au Kenya. La même source a aussi rappelé que la cellule de suivi du ministère des AE poursuit sa mission qui consiste à sécuriser le déplacement jusqu'à Mombasa. A rappeler que dans un autre communiqué rendu public jeudi dernier par la même institution, M. Amar Belani avait affirmé que le navire se trouvant en haute mer était également sécurisé par les forces navales internationales opérant dans la région sous mandat des Nations unies. Les marins algériens et leurs collègues d'autres nationalités ne cultivent qu'un seul espoir, celui de rejoindre les leurs dans les meilleurs délais.