Le diabète ne peut être maîtrisé avec l'aspect thérapeutique uniquement, l'activité physique et la diététique devant impérativement être associés à celui-ci, a préconisé jeudi à Alger, le professeur Mansour Brouri, chef du service médecine interne à la clinique Arezki Kehal rattachée à l'établissement public hospitalier (EPH) d'El Biar. Le Pr Brouri, qui s'exprimait en marge d'une journée d'information et de formation tenue à la veille de la célébration de la journée mondiale du diabète au profit des patients diabétiques de la même clinique, a indiqué que l'éducation thérapeutique du malade constitue la "seule démarche pouvant permettre d'arriver à pareil dessein". A la faveur de celle-ci, a expliqué le Pr Brouri, le malade sera informé au sujet de chaque aspect inhérent à sa maladie, ce qui, a-t-il assuré, lui permettra de "mieux" la gérer. "Il est très important que les malades apprennent, par exemple, à calculer la dose des médicaments qui leur ont été prescrits notamment dans le cas d'une hypoglycémie (insuffisance ou baisse du taux du glucose dans le sang, NDLR)", a relevé le Pr Brouri. Selon lui, cette "manière de faire" assurera plus d' "autonomie" au malade, ce dernier faisant preuve de moins de "passivité" dès lors qu'il sentira qu'il est un "acteur" à part entière dans la prise en charge de sa maladie, a-t-il fait remarquer. Mettant en exergue le rôle de la pratique sportive chez les patients diabétiques, le Pr Brouri a relevé que les bienfaits de celle-ci étaient "indéniables". Il a toutefois observé que la pratique sportive chez le malade atteint de diabète doit se faire sous surveillance médicale afin, a-t-il précisé, d'"anticiper sur d'éventuelles complications". Le Pr Brouri a, dans ce cadre, fait savoir qu'une "promenade de santé", une marche réservée aux malades et à leurs familles, aura lieu le 18 novembre prochain au village africain situé au parc zoologique de Ben Aknoun (Alger), ajoutant avoir pris attache avec les services de la wilaya d'Alger pour qu'à l'avenir la marche puisse avoir lieu chaque vendredi matin. Selon le Pr Brouri, chaque localité doit mettre à la disposition de la population "un parcours" afin que les malades, ou toute autre personne, puissent marcher en toute quiétude. De son côté, le Pr Samia Zekri, coordinatrice du réseau Diabir (prise en charge du diabète à Birtrairia, à Alger), a indiqué que le diabète, dont les complications font qu'il constitue une maladie à "support vasculaire", nécessite la mise en place d'une démarche globale des facteurs de risque afin, a-t-elle insisté, de diminuer la "morbi-mortalité" cardio-vasculaire. Le Pr Zekri, qui est spécialiste en médecine interne a fait savoir que dans 75% des cas, un diabétique décède de causes cardio-vasculaires, ajoutant que l'éducation thérapeutique du malade doit être "structurée" et "évaluée. Selon elle, les réseaux régionaux constituent le "meilleur" moyen de prendre en charge les malades diabétiques de manière "optimale". Le Pr Zekri a fait savoir que l'objectif de ces réseaux est de "standardiser" la prise en charge des malades afin qu'elle soit aux normes internationales, faisant état de l'existence d'un "décalage" entre la prise en charge des patients au niveau des CHU (elle y est plus poussée) et des structures sanitaires de périphérie. Le Pr Zekri a expliqué que dans le cadre de ces réseaux, le médecin qui prend en charge un diabétique doit procéder à un "diagnostique éducationnel". Le Pr Brouri a, dans ce cadre, fait savoir qu'une "promenade de santé", une marche réservée aux malades et à leurs familles, aura lieu le 18 novembre prochain au village africain situé au parc zoologique de Ben Aknoun (Alger), ajoutant avoir pris attache avec les services de la wilaya d'Alger pour qu'à l'avenir la marche puisse avoir lieu chaque vendredi matin. Selon le Pr Brouri, chaque localité doit mettre à la disposition de la population "un parcours" afin que les malades, ou toute autre personne, puissent marcher en toute quiétude. De son côté, le Pr Samia Zekri, coordinatrice du réseau Diabir (prise en charge du diabète à Birtrairia, à Alger), a indiqué que le diabète, dont les complications font qu'il constitue une maladie à "support vasculaire", nécessite la mise en place d'une démarche globale des facteurs de risque afin, a-t-elle insisté, de diminuer la "morbi-mortalité" cardio-vasculaire. Le Pr Zekri, qui est spécialiste en médecine interne a fait savoir que dans 75% des cas, un diabétique décède de causes cardio-vasculaires, ajoutant que l'éducation thérapeutique du malade doit être "structurée" et "évaluée. Selon elle, les réseaux régionaux constituent le "meilleur" moyen de prendre en charge les malades diabétiques de manière "optimale". Le Pr Zekri a fait savoir que l'objectif de ces réseaux est de "standardiser" la prise en charge des malades afin qu'elle soit aux normes internationales, faisant état de l'existence d'un "décalage" entre la prise en charge des patients au niveau des CHU (elle y est plus poussée) et des structures sanitaires de périphérie. Le Pr Zekri a expliqué que dans le cadre de ces réseaux, le médecin qui prend en charge un diabétique doit procéder à un "diagnostique éducationnel".