L'Algérie multiplie ses contrôles de produits destinés à la consommation. Le ministère du Commerce a toujours insisté sur l'importance des laboratoires d'analyses et d'essais de la qualité dans la protection du consommateur. Avec les nouveaux laboratoires inaugurés dernièrement, le pays compte actuellement 572 laboratoires de contrôle, dont 20 spécialisés dans la répression des fraudes, relevant du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage (CACQE). Ce centre compte également quatre laboratoires régionaux de la répression des fraudes situés à Alger, Oran, Constantine et Ouargla, selon le fichier national des laboratoires d'essais et d'analyses de la qualité élaboré par le ministère. Ces structures officielles prennent en charge l'analyse physico-chimique et micro-biologique et le contrôle de la conformité des produits agroalimentaires, les produits d'entretien et de cosmétiques. Sur le nombre total de laboratoires de contrôle répartis sur le territoire national, il existe 378 laboratoires d'autocontrôle implantés au niveau des unités de production, et 146 laboratoires de prestation de services. Selon le même document, les laboratoires de prestation de services activent dans les secteurs de l'agroalimentaire, des matériaux de construction, des textiles et cuirs et des huiles et lubrifiants. Quarante laboratoires de prestation de services relèvent de la direction régionale du Commerce de Batna, 29 de celle d'Alger, 29 de Sétif, 15 d'Annaba,12 de Blida, 9 d'Oran, 5 de Saïda, 4 de Béchar et 3 de la direction de Ouargla. Le ministère du commerce a souligné que le fichier national des laboratoires d'essais et d'analyses de la qualité est «une base de données qui permettra le suivi de l'évolution de ce réseau national de laboratoires».