Le personnel des corps communs et les professionnels relevant du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ont entamé, hier, une grève d'une semaine pour revendiquer leur intégration dans le corps de l'Education. Le personnel des corps communs et les professionnels relevant du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ont entamé hier une grève d'une semaine pour revendiquer leur intégration dans le corps de l'éducation. Selon le chargé de communication du SNTE, Abdelhakim Aït Hamouda, les corps communs et les professionnels sont constitués notamment d'agents administratifs et assimilés administratifs, d'archivistes, de laborantins, d'agents d'entretien et de sécurité, de chauffeurs, de cuisiniers et d'agents d'hygiène. Il a justifié le recours à la grève par «les mauvaises conditions que vivent les travailleurs de ces corps» qui souffrent, a-t-il dit, de «marginalisation et de disparités par rapport aux autres travailleurs de l'éducation». Selon M. Aït Hamouda, le syndicat revendique un salaire de 30 000 DA pour les travailleurs des corps communs qui perçoivent actuellement des salaires entre 15 000 et 18 000 DA. Les travailleurs et professionnels des corps communs revendiquent par ailleurs leur intégration dans le corps de l'éducation compte tenu de leur relation directe avec les élèves et le staff pédagogique. Ils demandent également le rétablissement des primes de risque, de mise à niveau pédagogique, de documentation et de rendement à hauteur de 40%, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008 ainsi que la généralisation de la prime de permanence estimée à 40% avec effet rétroactif. Le taux de suivi de cette grève «variait d'une région à l'autre», a fait savoir M. Aït Hamouda sans donner de chiffres.