«La naissance du Front national pour les libertés n'annonce pas forcément la mort du FNA. Certes, nous comptons dans nos rangs de nombreux militants du mouvement de redressement de ce parti, mais nous en sommes bien loin et nous n'avons aucun lien filial avec le parti de Moussa Touati» , fera remarquer M. Zerrouki Mohamed, président du FNL, qui tiendra ses premières assises le 18 février à Oran, à l'occasion de la Journée nationale du chahid. Pour lui, le FNL est avant tout un parti qui fait de la défense des libertés un principe et de la construction du pays un devoir. Ce fils de chahid, ancien membre fondateur de l'Onec et de la Cnec et ancien vice-président de la commission politique de surveillance des dernières élections présidentielles, Zerrouki Mohamed, estime que le moment est venu d'impliquer de larges couches de la société dans l'édification du pays. «La société doit trouver les moyens pour s'impliquer réellement dans l'édification des institutions et du pays. Le dernier mot doit revenir aujourd'hui aux électeurs qui doivent faire valoir leur droit au vote en se rendant en masse aux urnes aux prochaines électorales. Les changements dans le monde nous poussent à faire preuve de maturité et de responsabilité pour édifier un Etat respectueux des libertés et qui répond surtout aux aspirations des générations montantes», précisera-t-il. Le nouveau parti qui tiendra bientôt son premier congrès national est présent dans près d'une trentaine de wilayas. «Nous sommes un parti national qui puisera sa force de son ancrage populaire. Nous militons pour l'implication de la jeunesse dans la construction du pays. Nous avons réservé une place prépondérante à la femme dans nos structures de direction et nous lui réserverons une large part dans nos futures listes électorales. Nous sommes convaincus que l'Algérie ne peut pas avancer sans la participation de tous ses enfants. Nous nous tournons résolument vers l'avenir et nous invitons tout le monde à ramer dans le même sens pour mener le pays à bon port», dira-t-il.