Le président du Parti de la liberté et la justice (PLJ), Mohamed Saïd Belaïd, a salué hier le contenu du décret présidentiel relatif à l'organisation et au fonctionnement de la commission nationale de supervision des élections estimant que «le peuple veut un changement pacifique dans la stabilité politique». L'adoption par le Conseil des ministres, réuni mardi sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du décret présidentiel portant organisation et gestion de la commission nationale de supervision des élections est «un pas positif», a indiqué M. Belaïd à la Chaîne I de la Radio nationale. Pour le président du PLJ, qui a tenu récemment son congrès constitutif et obtenu son reçu de dépôt, ce texte «est à même de dissiper les doutes qui entourent l'opération électorale et de lui conférer davantage de transparence». Il a souligné à cet effet l'importance du strict respect de la loi en vue d'atteindre «les objectifs escomptés», a-t-il dit, estimant que l'augmentation du nombre de sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN) de 389 à 462, soit 73 sièges supplémentaires, était «une mesure technique qui intervient en fonction de la croissance démographique». Evoquant la représentativité au sein du PLJ, M. Belaïd a rappelé que sa formation comptait 102 femmes, 38% du nombre des militants, un quota «inestimable», a-t-il soutenu. M. Belaïd a, par ailleurs, rappelé que le discours politique de son parti se focalisera notamment sur «une lecture objective du vécu de la société avec tous ses aspects positifs que nous soutiendrons et les carences que nous nous attellerons à pallier». Le discours du parti sera réaliste, a encore souligné le président du PLJ pour qui, il s'agit de gagner la confiance du peuple qui aspire à un changement pacifique dans la stabilité politique et loin de l'anarchie».