La décision de diminuer le nombre de candidats au baccalauréat par classe a trouvé un écho favorable chez les différents syndicats de l'éducation nationale. Réduire le nombre d'élèves, de 25 à 20, sera bénéfique aussi bien pour les élèves qui vont franchir le cap du bac que pour les enseignants surveillants, selon Achour Idir, président du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Il nous a indiqué que le nombre de 25 élèves par classe mis en application par le département de Benbouzid, depuis 2009, a engendré énormément de problèmes, notamment aux chargés de la surveillance. Contrôler 25 élèves dans une classe d'une superficie qui ne dépasse pas 20 m⊃2; s'avère une tâche difficile. C'est pour cela que la réduction du nombre de candidats par classe a été revendiquée, à maintes reprises, par les différents syndicats et les présidents des centres des examens, a souligné notre interlocuteur. «Nous avons demandé à la tutelle de revenir sur cette décision.» Evoquant les avantages de cette décision, M. Achour affirme qu'il est plus facile de surveiller par trois enseignants que par cinq. Cela affecte l'élève, souvent stressé, psychologiquement. C'est un avis partagé par M. Hakim Aït Hammouda, porte-parole du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) qui a qualifié la décision de la tutelle de «bonne», soulignant : «Limiter le nombre de candidat par classe dans cette épreuve est une bonne chose», car cela permettra le bon déroulement de l'examen aussi bien pour l'élève que le personnel surveillant. En outre, le déploiement d'une telle ressource organisationnelle, soutient le président du CLA, «freinera» les fameuses tentatives de tricherie. Et d'enchaîner : «Ce qui est positif, notamment sur le plan pédagogique», tout en ajoutant que c'est pour des raisons purement logistiques que la tutelle faisait recours à cette décision «qui vient d'être annulée». Pour conclure, M. Achour a dit : «C'est pour la première fois que le CLA est d'accord avec la tutelle.» Par ailleurs, notre interlocuteur a souligné : «Il est préférable d'anticiper sur le mois de mars pour le mois en cours en raison des intempéries», et ce afin de ne pas perturber les programmes, notamment pour les classes des examens.