La JSD y a rêvé, elle n'a pu le concrétiser. La route de l'équipe djidjelienne en Coupe d'Algérie s'est arrêtée aux 16e de finale. Ce qui aurait constitué l'exploit de ce tour ne s'est pas produit, à savoir une élimination de l'USM Alger dans son propre fief de Bologhine. Mais c'est passé vraiment tout près. A un tir au but. Qu'importe la sortie de cette épreuve, la JSD aura quand même joué le match qu'il fallait, la rencontre qui lui permet d'affirmer qu'elle a, au moins, gagné quelque chose en amenant la Rouge et Noir jusqu'à la série de tirs au but. Ces derniers auront donc frôlé la correctionnelle dans un match qui paraissait, à priori, facile pour eux. Quand on prétend jouer les premiers rôles en Ligue 1 professionnelle et quand on reçoit, de surcroît, un adversaire qui, lui, n'est que le pensionnaire du championnat national amateur, on est forcément le grand favori de la confrontation. Et qui dit favori dit un club capable d'asseoir sa qualification dans les 90 minutes règlementaires de jeu. Ce n'est pas ce qu'a réalisé l'USMA. Elle a, au contraire, joué avec le feu jusqu'à disputer la série de tirs au but qui ressemble au jeu de la roulette russe où vous n'êtes jamais certain d'en sortir gagnant. La preuve en est que les Djijeliens ont obligé les Rouge et Noir à disputer une seconde série après une première où les deux clubs avaient échoué dans une seule de leur tentative. Lors de la seconde série en question, la JSD a réussi son premier tir mais a raté son deuxième alors que l'USMA a réussi ses deux essais. Comme quoi on n'a pas été loin d'assister à un véritable exploit de cette JSD que l'on croyait vouée à une élimination sur un large score au démarrage de la partie. A quoi attribuer un tel scénario ? Certainement à une belle résistance de la JSD. Ce serait, cependant, croire que les Djidjeliens ont été opposés ce jeudi à une USMA qui a dominé de bout en bout et s'est créée de multiples occasions. Ce qui n'est absolument pas vrai. Il y a eu certes un monopole du ballon par les Rouge et Noir mais pas au point de le voir harceler le but adverse. D'ailleurs le gardien de la JSD n'a pas eu de grosses occasions à enrayer c'est-à-dire à s'employer sur des actions incisives. Disons que la JSD s'est bien regroupée en défense et a rendu la tâche extrêmement difficile à l'USMA. Il est vrai, également que cette dernière y est allée de son inefficacité pour expliquer la longueur de ce match. Le symbole de ce ratage s'est situé à la 68' sur un centre de Yekhlef sur lequel Daham, au second poteau tenta et réussit une reprise de la tête décroisée vers le premier poteau. Le ballon, qui prenait le chemin des filets fut sauvé sur la ligne par….Hemitti à savoir le propre coéquipier de Daham qui envoya le ballon sur le transversale. On ajoutera d'autre part qu'à la 41' il y eut une action très confuse sur un coup franc de Djediat qui alla toucher la transversale. Le ballon, qui revint en jeu, fut repris en retourné par Daham qui loba ainsi le gardien. Au moment où il allait finir sa course au fond des filets, ce ballon fut dégagé par un défenseur de la JSD. On avait eu l'impression qu'il l'avait été alors qu'il avait franchi la ligne de but. L'arbitre lui en jugea autrement. Nous n'irons pas jusqu'à affirmer que l'USMA ne méritait de se qualifier mais force est de reconnaître qu'elle n'a pas du tout convaincu. Un match pareil, une équipe en pleine possession de ses moyens, notamment mentaux, l'aurait gagné haut la main. L'USMA étant une formation en proie au doute on aurait du nous attendre à la voir tâtonner dans cette confrontation. Il est heureux pour elle qu'elle se soit qualifiée. Un tel résultat va lui permettre de se préparer avec un peu plus de sérénité mais il n'en demeure pas moins que plus les matches passent et plus la confiance placée en elle par ses supporters s'amenuise.