L'annonce du gel des activités de la commission nationale de surveillance des prochaines élections législatives n'a pas encore fait réagir les autorités, nous a indiqué hier Mohamed Seddiki, président de cette structure installée en février dernier par le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia. «Nous avons décidé de geler nos activités pour une période de trois jours et, à l'heure où je vous parle (hier après-midi, ndlr), nous n'avons enregistré aucune réaction de la part des autorités», a-t-il déclaré. Il a rappelé que la décision prise par la commission qu'il préside a été motivée par le manque de moyens logistiques dont les membres de cette structure issus des formations politiques en lice pour les prochaines législatives devaient être dotés initialement. Au cas où les autorités manqueraient à satisfaire cette requête émise par les membres de ladite commission, ces derniers décideront des suites à donner à leur action vendredi prochain, au cours d'une assemblée générale, a ajouté Mohamed Seddiki.
