Boualem Tiab est toujours le président du conseil d'administration de la SSPA-JSM Béjaïa, et son frère Zahir est chargé de gérer les affaires du club par délégation du même conseil d'administration. C'est ce qui ressort d'un communiqué que nous a adressé la direction du club béjaoui, communiqué par lequel il dénonce «une campagne de déstabilisation qui vise son équipe seniors». Selon cette direction, l'entraîneur Alain Michel se serait allé à des déclarations indiquant que la JSMB souffre «d'une lutte entre responsables». Elle fait savoir que «le club a confié des tâches techniques bien précises à Alain Michel», lequel a «bénéficié de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de ces tâches. «Concernant le cas des joueurs, la JSMB, poursuit le communiqué, a toujours honoré ses engagements». Ce document laisse présager qu'il pourrait y avoir du changement dans le staff technique de la JSMB. Effectivement, la direction de ce club ne dément pas les propos de son entraîneur. Par contre, elle l'attaque en affirmant qu'il a des «tâches techniques bien précises». Sous-entendu, Alain Michel a été recruté pour driver l'équipe et non pour donner son avis sur la manière dont le club est géré ou sur les relations entre ses dirigeants. Cette direction estime sans nul doute qu'en s'exprimant de la sorte, le coach français cherchait à trouver une excuse à la défaite de son équipe vendredi dernier en Ligue des champions africaine face au club ivoirien de l'académie Amadou Diallo de Djékanou. Du reste, elle ajoute qu'Alain Michel a «bénéficié de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche», comme pour lui signifier qu'il n'a pas à rejeter la faute de la défaite sur des facteurs exogènes. En somme, pour la direction de la JSMB, c'est Alain Michel et lui seul qui doit être responsabilisé dans l'échec du club en Ligue des champions. Il faut rappeler que le coach français a demandé et obtenu un stage au Maroc durant la trêve hivernale. Il a ensuite demandé et obtenu un autre stage d'une semaine, tout récemment, à Tipaza, justement pour préparer le match de Coupe d'Afrique. En outre, il active dans l'un des rares clubs qui n'ont pas de dettes vis-à-vis de leurs joueurs. Effectivement, s'il arrive à la JSMB de payer certains de ces joueurs avec du retard, elle finit toujours par se mettre en règle.