Le ministre de l'Intérieur libyen, Fawzi Abdelaal, a entamé hier une visite de deux jours en Algérie à l'invitation du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a indiqué lundi un communiqué du ministère. Au cours de cette visite, le responsable libyen s'est entretenu avec le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, à la résidence El Mithaq, a rapporté hier l'APS. Les entretiens, qui se sont déroulés en présence des membres des deux délégations, ont porté sur «le renforcement de la coopération entre les ministères de l'Intérieur des deux pays, notamment en ce qui concerne les questions communes telles la sécurité des frontières, la lutte contre le crime organisé, a ajouté la même source. Le renforcement de la coopération entre les ministères de l'Intérieur des deux pays, notamment les questions d'intérêt commun, comme la sécurité des frontières, la lutte contre le crime organisé, le développement des régions frontalières et la formation, a été abordé. M. Abdelaal effectuera durant ce séjour en Algérie une visite à l'Ecole supérieure de police «Ali Tounsi», au laboratoire de la police scientifique (Ben Aknoun) et au siège de la Direction des unités républicaines de sûreté d'El Hamiz. Il se rendra également à l'Institut national de criminalistique et de criminologie à Bouchaoui et à l'Unité nationale d'intervention et d'entraînement de la Protection civile à El Hamiz. Lors de sa dernière visite à Tripoli où il a pris part à la conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières, M. Daho Ould Kablia avait affirmé que la visite de son homologue libyen en Algérie visait à «approfondir le débat bilatéral sur le soutien de l'Algérie dans ce domaine (sécurité des frontières), précisant que les deux pays tiendront «des rencontres régulières» consacrées à ce sujet. Il a annoncé à ce propos la création d'un comité frontalier bilatéral algéro-libyen et d'un comité algéro-nigérien. M. Daho Ould Kablia a estimé en outre nécessaire de renforcer la coopération et de multiplier les efforts pour assurer la sécurité des frontières des pays du Sahel contre la menace terroriste, ajoutant que la détérioration de la situation sécuritaire dans la région et la prolifération des armes «constituent un danger pour la région» qui exige des pays concernés «un renforcement de la coordination et de la coopération pour assurer la sécurité de leurs frontières terrestres» communes.