4043 milliards de centimes seront injectés dans le secteur des routes, durant la période 2009-2013.C'est ce qui ressort de la présentation du rapport «Bilans et perspectives du secteur des travaux publics». Par le wali de Skikda, lors de la 4e session ordinaire de l'APW, tenue les 30 et 31 décembre 2008 et réservée notamment au dossier des routes. Un montant jamais alloué pour la circonstance. 39 opérations seront lancées : 18 en 2009 pour un montant de 1246 milliards de centimes, 13 en 2010 pour 1447 milliards de centimes, 3 en 2011 pour 520 milliards de centimes, 3 en 2012 pour 5 milliards de centimes et 2 en 2013 pour 62 milliards de centimes. La nature des projets sera définie incessamment, et ce, en fonction des besoins et des déficits enregistrés. Un programme ambitieux en appoint de celui élaboré et livré presque dans son intégralité, couvrant la période 2005-2008. Selon les statistiques, au 20 novembre 2008, le bilan physique couvrant la même période énumère un total de 743 km réalisés et réceptionnés. D'autre part, 137,3 km sont en cours de réalisation. La situation du secteur se présente ainsi : sont en bon état 93,3% des routes nationales, 68% des chemins de wilaya et 27% des chemins communaux. En moyen état 6,7% des RN, 10,5% des CW et 20,5% des CC, alors qu'en état dégradé, 0% des RN, 20,5% des CW et 52,5% des CC. Durant cette même période et entrant dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance et celui de la wilaya, l'évolution des crédits de paiement était de plus de 1419 milliards de centimes au titre du programme décentralisé. Au titre du programme centralisé, plus de 304 milliards de centimes ont été injectés. Durant la même période, 219 opérations au titre des plans communaux de développement (PCD) dont près de 108 milliards de centimes ont été dégagés. Le point faible du secteur demeure sans conteste les chemins communaux. La faiblesse des moyens humains et matériels des APC, ainsi que le déficit dans lequel elles se morfondent en sont les causes les plus relevées. La commune de Skikda, pourtant aisée — son budget en moyenne est de 160 milliards de centimes — compte un réseau routier des plus dégradés, également au niveau des artères principales. Pour y remédier, instruction aurait été donnée par le premier magistrat du pays de confier leur prise en charge aux directions des travaux publics. Une décision qui réduit encore plus le champ des prérogatives des maires. A titre d'information, le réseau routier de la wilaya se compose de 328 km de routes nationales, 589 de chemins de wilaya, 1671 km de chemins communaux et 107 ouvrages d'art.