La première évaluation du pacte national économique et social fait ressortir que les trois parties signataires de ce document ont eu une contribution «efficace» à la réalisation d'un nombre d'objectifs contenus dans ce pacte, a indiqué le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. Intervenant lors d'une réunion d'évaluation de ce pacte, signé en 2006 dans le cadre de la tripartite, M. Louh a rappelé que les objectifs assignés concernaient notamment «l'instauration d'un climat social de paix et de stabilité», ce qui a permis, a-t-il dit, de réunir les conditions «idoines» pour «améliorer» les performances de l'économie nationale.«Cela a encouragé les investissements dans les services à travers la réalisation d'infrastructures de base et l'amélioration de la compétitivité de l'entreprise économique algérienne», a souligné le ministre. Conformément aux engagements consignés dans le pacte, M. Louh a également rappelé que l'Etat a consenti des investissements publics dépassant les 150 milliards de dollars dans la cadre du programme du président de la République, pour accélérer la mise en place de ces infrastructures, tout en soutenant la productivité et la compétitivité de l'économie nationale par une réduction du coût du travail et des incitations fiscales. Le ministre a salué dans ce contexte les «sages» décisions du chef de l'Etat au cours de ces dernières années pour relancer l'économie nationale, que traduisent les projets inscrits dans son programme quinquennal, ainsi que le remboursement anticipé de la dette extérieure qui a permis à l'Algérie «d'éviter de nombreuses répercussions négatives de la crise financière et économique mondiale».