Le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF), Jean-Marie Pinel, a estimé, hier, que l'avenir du partenariat entre les deux pays doit être axé sur les nouvelles technologies. C'est dans cet objectif que la CCIAF compte intervenir en encourageant les relations de partenariat entre les chefs d'entreprises des deux pays. Lors d'une conférence de presse portant sur la présentation des activités de la CCIAF, M. Pinel a mis l'accent sur l'importance d'investir dans ce segment notamment dans le contexte économique actuel qu'il qualifie de «compliqué» auquel l'Algérie, étant donné sa position géographique, n'échappe pas. L'investissement dans l'agroalimentaire et la mécanique intéresse beaucoup les PME et les PMI françaises, selon le conférencier. Il a indiqué en ce sens que des investissements sont prévus dans ce secteur à partir du mois de septembre prochain. Affichant un intérêt pour le marché algérien, le président de la CCIAF a indiqué que «son ambition est de participer au développement de ce marché émergent». C'est cette ambition que traduit leur mission qui consiste à mettre en œuvre des «ponts» et encourager les relations entre les hommes d'affaires algériens et français. Mais des contraintes bureaucratiques constituent un obstacle pour les investisseurs, explique ce premier responsable de la CCIAF.