Les entreprises françaises "n'ont pas peur" de venir investir en Algérie, a affirmé hier à Alger le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF), Jean-Marie Pinel, qui s'attend à un "fort développement" prochainement du marché algérien. "Je crois profondément au marché algérien, c'est un marché très porteur qui va fortement se développer", a-t-il déclaré à l'APS. Les entreprises françaises "n'ont pas peur" de venir investir en Algérie, a affirmé hier à Alger le président de la Chambre de commerce et d'industrie algéro-française (CCIAF), Jean-Marie Pinel, qui s'attend à un "fort développement" prochainement du marché algérien. "Je crois profondément au marché algérien, c'est un marché très porteur qui va fortement se développer", a-t-il déclaré à l'APS. Les entreprises françaises ne sont pas "frileuses" vis à vis du marché algérien, affirme-t-il, avant de souligner "l'implantation de beaucoup d'industriels français en Algérie, assurant une trentaine de milliers d'emplois". Pour M. Pinel, également P-dg du cabinet d'audit et de conseil financier ''KPMG-Algérie'', "l'Algérie a une carte à jouer pour l'exploitation de son fort potentiel intellectuel, notamment dans les hautes et nouvelles technologies", un domaine qui "intéresse beaucoup" les opérateurs français, selon lui, d'autant que ''c'est un marché quasi saturé" en France, selon lui. Et c'est surtout dans ce segment que la toute fraîche CCIAF (agréée le 21 février dernier) compte intervenir pour encourager des partenariats algéro-français dans les domaines de l'innovation et de la création, selon M. Pinel . "Les pouvoirs algériens souhaitent moins de commerce et plus d'industrie et c'est notre stratégie. Nous souhaitons vivement créer des ponts entre les communautés d'affaires française et algérienne et les aider à réaliser des partenariats", dit-il. Il a indiqué que le Forum algéro-français, prévu les 29, 30 et 31 mai prochain à Alger permettra de booster davantage le partenariat entre les deux pays. Estimant que la formation est un passage obligé pour arriver à ce genre de coopération, il a estimé que ''la formation, pour moi, ce sont deux choses : l'école et l'expérience professionnelle, mais avec 5 % seulement d'économie hors-hydrocarbures, les Algériens n'ont pas vraiment l'occasion de diversifier leurs expériences industrielles". La chambre va "immédiatement" s'engager dans le développement de la formation professionnelle en Algérie, a-t-il promis. Invité à s'exprimer sur les contraintes que rencontrent les investisseurs français déjà installés en Algérie, M. Pinel a notamment évoqué "l'instabilité législative". "Il faut stabiliser la législation car si en change trop souvent les lois on désoriente l'investisseur et on le pousse à adopter une attitude prudente'', a-t-il soutenu. Quant aux problèmes liés à la bureaucratie et au foncier, il dira que "l'administration algérienne n'est souvent pas plus bureaucrate que l'administration française" et que le foncier en Algérie "était plus accessible grâce aux nouvelles autoroutes". Evoquant la disposition des 49-51% pour la répartition du capital entre partenaires nationaux et étrangers, il a relevé que "ça ne facilite pas (les partenariats) mais il faut du temps pour savoir si les choses vont bien se passer". Il a, à titre d'exemple, suggéré le recours, dans le cadre d'un partenariat, à un "'actionnaire de confiance" qui, en prenant 2 ou 3% du capital, ferait "l'arbitre" entre les deux partenaires et prendra ainsi " le soin d'équilibrer les rapports entre eux". M. Pinel a également fait remarquer que "beaucoup de projets étrangers industriels lourds et moins lourds vont se faire en Algérie avec les 49-51%" La France est le quatrième client de l'Algérie, et son premier fournisseur avec des importations qui ont augmenté de plus de 238% entre 2002 et 2009, passant de 2,6 milliards de dollars (mds usd) à plus de 6 mds usd. Les exportations algériennes vers la France, avaient à leur tour, progressé de 2,4 mds usd en 2002 à 4,6 milliards de dollars en 2010. Mais en dehors du commerce, les IDE français, hors hydrocarbures, restent concentrés dans les services, un secteur à faible risque avec un retour sur investissement relativement rapide. Les entreprises françaises ne sont pas "frileuses" vis à vis du marché algérien, affirme-t-il, avant de souligner "l'implantation de beaucoup d'industriels français en Algérie, assurant une trentaine de milliers d'emplois". Pour M. Pinel, également P-dg du cabinet d'audit et de conseil financier ''KPMG-Algérie'', "l'Algérie a une carte à jouer pour l'exploitation de son fort potentiel intellectuel, notamment dans les hautes et nouvelles technologies", un domaine qui "intéresse beaucoup" les opérateurs français, selon lui, d'autant que ''c'est un marché quasi saturé" en France, selon lui. Et c'est surtout dans ce segment que la toute fraîche CCIAF (agréée le 21 février dernier) compte intervenir pour encourager des partenariats algéro-français dans les domaines de l'innovation et de la création, selon M. Pinel . "Les pouvoirs algériens souhaitent moins de commerce et plus d'industrie et c'est notre stratégie. Nous souhaitons vivement créer des ponts entre les communautés d'affaires française et algérienne et les aider à réaliser des partenariats", dit-il. Il a indiqué que le Forum algéro-français, prévu les 29, 30 et 31 mai prochain à Alger permettra de booster davantage le partenariat entre les deux pays. Estimant que la formation est un passage obligé pour arriver à ce genre de coopération, il a estimé que ''la formation, pour moi, ce sont deux choses : l'école et l'expérience professionnelle, mais avec 5 % seulement d'économie hors-hydrocarbures, les Algériens n'ont pas vraiment l'occasion de diversifier leurs expériences industrielles". La chambre va "immédiatement" s'engager dans le développement de la formation professionnelle en Algérie, a-t-il promis. Invité à s'exprimer sur les contraintes que rencontrent les investisseurs français déjà installés en Algérie, M. Pinel a notamment évoqué "l'instabilité législative". "Il faut stabiliser la législation car si en change trop souvent les lois on désoriente l'investisseur et on le pousse à adopter une attitude prudente'', a-t-il soutenu. Quant aux problèmes liés à la bureaucratie et au foncier, il dira que "l'administration algérienne n'est souvent pas plus bureaucrate que l'administration française" et que le foncier en Algérie "était plus accessible grâce aux nouvelles autoroutes". Evoquant la disposition des 49-51% pour la répartition du capital entre partenaires nationaux et étrangers, il a relevé que "ça ne facilite pas (les partenariats) mais il faut du temps pour savoir si les choses vont bien se passer". Il a, à titre d'exemple, suggéré le recours, dans le cadre d'un partenariat, à un "'actionnaire de confiance" qui, en prenant 2 ou 3% du capital, ferait "l'arbitre" entre les deux partenaires et prendra ainsi " le soin d'équilibrer les rapports entre eux". M. Pinel a également fait remarquer que "beaucoup de projets étrangers industriels lourds et moins lourds vont se faire en Algérie avec les 49-51%" La France est le quatrième client de l'Algérie, et son premier fournisseur avec des importations qui ont augmenté de plus de 238% entre 2002 et 2009, passant de 2,6 milliards de dollars (mds usd) à plus de 6 mds usd. Les exportations algériennes vers la France, avaient à leur tour, progressé de 2,4 mds usd en 2002 à 4,6 milliards de dollars en 2010. Mais en dehors du commerce, les IDE français, hors hydrocarbures, restent concentrés dans les services, un secteur à faible risque avec un retour sur investissement relativement rapide.