Au moment où ses écrits étaient rédigés, Toufik Makhloufi n'avait pas encore disputé sa finale du 1500 m programmé hier soir à 21h au stade olympique de Londres. L'athlète algérien aura peut-être été au bout de son rêve et de celui de millions d'Algériens à la conquête de la médaille d'or. Il n'en demeure pas moins que cette participation à cette finale a fait couler beaucoup d'encre et a été la cause d'énormément de stress chez tous ceux qui soutenaient l'athlète. Ce n'est pas parce que Makhloufi a pu finalement courir et ce n'est pas parce qu'il est susceptible de gagner que l'on mettra entre parenthèses la légèreté avec laquelle on a géré le programme de cet athlète. L'inconscience a mené ces gens jusqu'à mettre en péril sa participation à la finale du 1500 m en l'inscrivant dans une course, le 800 m, qui apparaissait comme superflue dès lors qu'il s'était affirmé comme un favori en puissance du 1500 m en question. Il s'agit là d'une faute grave et non d'une erreur même si on a pu réparer les dégâts en parvenant à fournir le certificat médical demandé par l'IAAF attestant que Makhloufi était blessé au moment de courir le 800 m. Nous ne savons pas encore s'il a gagné ou non le 1500 m mais il est certain que d'un point de vue psychologique, l'athlète a dû sortir affecté par toute cette histoire faite autour de son nom. Une situation dont on se serait bien passé, surtout à la veille d'une finale olympique dans laquelle Makhloufi passait pour être celui qui allait faire exploser le peloton.