M. Belkacem Sahli, secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), a affirmé que «la participation acquise» de son parti aux prochaines élections locales constituera un «appui aux réformes politiques en cours en Algérie». Cette participation aux locales «consacre, d'une part, la position du parti quant à l'importance des réformes» et réaffirme, d'autre part, «le refus de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays», a indiqué M. Sahli, qui présidait, au siège de l'ANR à M'sila, une conférence de wilaya des cadres et militants de sa formation politique. Le secrétaire général de l'ANR a considéré, dans ce contexte, que le fait de ne pas participer au scrutin local du 29 novembre prochain «sera de nature à favoriser cette ingérence étrangère». S'adressant à la base militante de son parti, M. Sahli a affirmé que la «compétence et l'engagement» constituent les critères essentiels auxquels devront satisfaire les candidats de son parti aux prochaines élections locales. Il a également considéré que le succès de la prochaine échéance électorale «requiert le règlement de certains problèmes socioéconomiques et politiques». Le SG de l'ANR a appelé, s'agissant des questions sociales, à des «mesures rapides et efficientes» à même de «calmer le front social» à la veille de la rentrée sociale. Des mesures qui doivent porter, a-t-il considéré, sur «la poursuite de la valorisation des salaires des travailleurs non touchés par les précédentes mesures prises dans ce sens», afin, a-t-il dit, de «réduire les effets de la crise sociale qui affecte diverses catégories du peuple». Au plan politique, M. Sahli a appelé à la «célérité dans la désignation d'un nouveau gouvernement pour la prise en charge des différentes activités dans le pays». Il a estimé, dans ce contexte, «inconcevable» qu'à la veille de la rentrée sociale, certains départements «sensibles», comme l'Enseignement supérieur, «restent gérés par intérim».