Fraîchement nommé à la tête du ministère de la Santé, Abdelaziz Ziari a entamé hier le dialogue avec le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSSP). Le syndicat a salué «l'initiative du nouveau ministre de la Santé» qui a réitéré sa disponibilité et sa volonté d'être à l'écoute et de partenaires sociaux sur les bases de la concertation et du respect mutuel pour faire face aux problèmes que connaît le secteur de la santé. Contacté hier par Le Temps d'Algérie, Lyes Merabet, porte-parole du syndicat, a souligné que la réunion tenue avec le ministre a été l'occasion pour faire un exposé sur la situation du secteur et évoquer les différents problèmes. Concernant la plateforme de revendications défendue par le syndicat depuis 2010, le ministre de la Santé «s'est engagé à reprendre le travail autour de cette plateforme dans une réunion de travail qui sera programmé incessamment», a-t-il ajouté. Le SNPSSP revendique, entre autres, la révision du statut particulier des praticiens spécialistes de la santé publique, leur régime indemnitaire ainsi que l'impôt sur le revenu qui leur est appliqué, estimé à 35%, contre un taux de 10% pour les spécialistes universitaires.