Les préparatifs des élections locales, le 29 novembre prochain, vont bon train. L'opération de la révision exceptionnelle du fichier électoral sera entamée demain et s'étalera jusqu'au 31 octobre. Cette opération vise l'inscription «des citoyens âgés de 18 ans le jour du scrutin» et «ceux ayant changé de lieu de leur résidence». Dans un communiqué rendu public, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales précise que «les citoyennes et citoyens non inscrits sur les listes électorales âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence». Il appelle également les électeurs ayant changé de résidence à demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune pour leur inscription sur la liste électorale de leur nouvelle commune de résidence. Pour cela, le ministère rappelle que «toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte nationale d'identité ou le passeport et de l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence ainsi qu'un des documents justificatifs de résidence : titre de propriété, contrat de location, reçu de loyer, attestation d'hébergement, quittance d'électricité et gaz ou quittance des services des eaux». Cette année, le fichier électoral sera révisé deux fois avant la tenue des élections locales du 29 novembre prochain. Outre la révision exceptionnelle qui intervient à la veille de chaque scrutin, il y a lieu également de noter la révision ordinaire qui s'effectue le dernier trimestre de chaque année. Cette année, elle s'effectuera en octobre prochain pour «l'inscription des citoyens qui auront atteint l'âge de 18 ans à la date du 31 décembre prochain. L'opération comprend également la radiation des personnes décédées ou ayant changé de résidence». Toujours dans le sillage de la préparation de ce scrutin, plusieurs rencontres de formation et d'information ont été organisées au profit des magistrats, appelés de nouveau, à la surveillance des élections locales dans le cadre de la commission nationale de supervision des élections et les commissions de wilayas. «L'action des magistrats lors de chaque processus électoral était précise et correcte. Le juge intervenait dans toutes les étapes du processus électoral avec précision conformément à la loi qui lui confère un rôle principal depuis le début de la révision des listes électorales jusqu'à l'annonce des résultats du scrutin», a indiqué Mohamed Amara, directeur général des affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice. Selon lui, la commission administrative de supervision est présidée par un magistrat et composée du président de l'Assemblée populaire communale et de son secrétaire général. Il a relevé «l'expérience acquise par les magistrats lors du scrutin du 10 mai dernier». Interrogé sur l'éventuelle interaction entre les révisions exceptionnelle et ordinaire des listes électorales, M. Amara a répondu que «la délivrance de la carte d'électeur aux nouveaux inscrits sur les listes électorales qui auront atteint l'âge de 18 ans après le 29 novembre 2012 ne se fera qu'après le 31 décembre et donc ils ne pourront pas participer aux élections locales». Les magistrats président également les commissions électorales de wilaya composées de trois magistrats et figurent également dans la composante de la commission nationale de supervision des élections qui compte exceptionnellement de magistrats désignés par le président de la République y compris le président de la commission. Les 1541 magistrats mobilisés à l'échelle nationale par le ministère de la Justice, soit un dans chaque commune du pays, entameront leur travail demain, chacun en sa qualité de président de commission administrative communale.