« Les citoyennes et citoyens non inscrits sur les listes électorales, âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin, sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence », précise le ministère. Il appelle, également, les électeurs ayant changé de résidence à demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune pour leur inscription sur la liste électorale de leur nouvelle commune de résidence. Le ministère rappelle que toute demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de la carte nationale d'identité ou le passeport et de l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence pour les électeurs ayant changé de lieu de résidence. Les concernés par cette inscription doivent également être munis de l'un des documents justificatifs de résidence : le titre de propriété, le contrat de location, le reçu de loyer, l'attestation d'hébergement, la quittance d'électricité et gaz ou la quittance des services des eaux. Rappelons que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait procédé, le 1er septembre, à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour jeudi 29 novembre 2012 en vue de l'élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilayas. LA MISSION DES MAGISTRATS SERA ENTAMEE LE 16 SEPTEMBRE La mission des magistrats chargés de la supervision et de la révision des listes électorales débutera le 16 septembre prochain, a annoncé, hier, à Oran, le directeur général des Affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice. Les 1 541 magistrats mobilisés à l'échelle nationale par le ministère de la Justice (soit un dans chaque commune du pays) entameront leur travail le 16 septembre, chacun en sa qualité de président de commission administrative communale, a précisé M. Mohamed Amara lors d'une rencontre au profit des magistrats en poste dans l'Ouest. Le regroupement, présidé par M. Amara, intervient dans le cadre d'un cycle de séminaires initié par le ministère de la Justice, dans le but d'expliciter les nouvelles dispositions apportées par la nouvelle loi organique portant régime électoral. Un exposé a été présenté, dans ce contexte, par un cadre du ministère de la Justice, qui a mis en relief le rôle des magistrats présidents des commissions administratives électorales dans les préparatifs des élections locales pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC et APW), prévues le 29 novembre prochain. La révision exceptionnelle des listes électorales, qui débutera le 16 septembre intervient, conformément à la loi, après promulgation du décret présidentiel portant convocation du corps électoral, tandis que la révision ordinaire s'effectue au cours du dernier trimestre de chaque année. Selon les explications données lors de cette rencontre, la commission, présidée par le magistrat, est composée du président de l'Assemblée populaire communale (P/APC), du secrétaire général de l'APC et de deux électeurs désignés par le magistrat président de la commission qui sera, a-t-on indiqué, installée au siège de l'APC. Les participants se sont imprégnés de leurs différentes attributions, notamment au plan de l'authentification des listes des électeurs inscrits dans la circonscription considérée, des actes de procuration et des signatures des électeurs portées sur les formulaires des candidats issus des listes indépendantes.