Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Une affaire d'escroquerie autour de logements LSP secoue l'APC d'Alger-Centre Des agents administratifs, un agent de sécurité, deux avocats et des intermédiaires présentés devant la justice
Huit personnes, dont un agent de sécurité exerçant à l'APC d' Alger centre et des agents administratifs de cette APC ont été présentés jeudi dernier devant le tribunal de Sidi M'Hamed dans une affaire d'escroquerie de logements sociaux participatifs (LSP), selon la sûreté de wilaya d'Alger. L'agent de sécurité «s'est rendu auteur d'une escroquerie, faux et usage de faux sur des documents administratifs, fausses déclarations pendant qu'il bénéficiait de complicités à l'intérieur même de l'administration», selon la police. «Il s'agit d'employés administratifs, bien au fait du dossier du logement mais aussi des intermédiaires indélicats», ajoute la police. Il s'agit d'une affaire dans laquelle l'agent de sécurité et les agents incriminés promettaient des logements à des «acquéreurs». «A signaler que ce groupe percevait plus de 80 000 DA pour enrôler un dossier d'acquisition de logement dans le cadre de la formule participative», selon la police. L'enquête menée par la division centre de la police judiciaire, relevant de la sûreté de wilaya d'Alger, a révélé que lesdits logements n'existent pas. Un représentant de l'APC nous dira que l'agent de sécurité et les agents administratifs ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat et que deux avocats qui ont déposé des dossiers pour obtenir des logements par ce «procédé illégal» ont été mis sous contrôle judiciaire par le magistrat. Le même représentant de l'APC ajoute que «les mis en cause faisaient visiter des sites aux acquéreurs, leur faisant croire que ce sont les lieux où se trouvent leurs futurs logements». Le représentant de la même APC nous dira que «l'enquête a révélé l'existence, dans les dossiers de logements déposés dans cette affaire, de fausses résidences et de fausses fiches de paie». Selon lui, «ces faux documents ont été établis pour des personnes non résidantes à l'APC d' Alger-Centre». «L'APC d' Alger-Centre ne dispose, pour le moment, d'aucun logement LSP», ajoute-t-il tout en signalant que l'APC s'est constituée partie civile dans cette affaire.