Une grande soirée dédiée aux 50 ans de la Télévision a été organisée dimanche soir à la Coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf, à l'occasion du recouvrement de la souveraineté nationale sur ce média. Cette cérémonie qui coïncide avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance nationale, et à laquelle ont pris part plusieurs personnalités du monde culturel, médiatique et artistique a été mise à profit pour rendre hommage aux grands noms de la télévision algérienne qui ont relevé le défi et bravé les difficultés pour prendre le relais et assurer la continuité du fonctionnement et de la diffusion. Une rétrospective historique retraçant les débuts de la télévision algérienne et son évolution à travers les 50 dernières années a été diffusée. A cette occasion, le directeur général de l'ENTV, M. Tewfik Khelladi, a affirmé que le parcours de la télévision algérienne pendant 50 ans se résume aux efforts et aux sacrifices des prédécesseurs qui ont relevé le défi après le recouvrement de la souveraineté nationale sur la télévision algérienne. L'enjeu actuel pour l'ENTV consiste à relever les défis techniques et de qualité pour améliorer le niveau de la télévision nationale, a-t-il indiqué, estimant que la formation des jeunes demeure le plus grand enjeu pour hisser le niveau de prestation de cette institution médiatique. Cette cérémonie est plus significative pour les anciens de la télévision algérienne, d'autant que l'Algérie célèbre cette année le 50 ème anniversaire de son indépendance, ont affirmé des personnalités médiatiques connues à l'APS. L'ancien journaliste Harat Bendjedou a salué cette initiative qui permet, a-t-il dit, à la nouvelle génération de suivre l'exemple de ses prédécesseurs qui ont relevé le défi. La première speakerine de la télévision algérienne Amina Belouizdad a formé le vœu de voir le journalisme en Algérie au niveau des sacrifices de la génération de l'indépendance, affirmant qu'il est du devoir de la nouvelle génération de persévérer dans l'effort au service de la télévision algérienne. Pour sa part, le journaliste algérien, Bilal el Arabi s'est dit heureux de participer à cette cérémonie, affirmant que la télévision algérienne demeure la première et dernière école de tout journaliste algérien. Le 28 octobre 1962, les travailleurs algériens de l'ex-RTA ont ôté le drapeau français et hissé à sa place le drapeau algérien, rappelle-t-on.