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L'UFL identifiera et localisera les groupes terroristes au Sahel Les services de renseignements des pays du Sahel sollicités par l'Union africaine (UA) et l'ONU
Le Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, qui s'est réuni à Bamako, le 23 octobre 2012, a élaboré un communiqué dont nous disposons une copie, dans lequel il exprime des recommandations dans le cadre de la lutte contre les organisations terroristes et criminelles au Sahel. La réunion, qui a eu lieu dans le prolongement de sa rencontre d'Abidjan du 7 juin 2012, a été conjointement présidée par l'Union africaine (UA), les Nations unies et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), et a vu la participation de représentants de haut niveau des pays de la région et de partenaires internationaux. Parmi les recommandations : «Encourager les pays du Champ à intensifier leurs efforts de lutte contre les réseaux criminels et terroristes, en particulier à travers l'Unité de fusion et de liaison (UFL, services de renseignements des pays du Sahel) et le Comité d'état-major opérationnel Conjoint (Cémoc)», «appeler à une meilleure coordination entre eux et la Cédéao», et «exhorter la Commission de l'UA à prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin». Dans les recommandations, l'UFL est sollicitée, au terme de cette réunion, par l'UA et l'ONU pour intensifier les efforts de lutte afin d'identifier et localiser les réseaux et groupes terroristes. En sollicitant les services de renseignements des pays du Sahel, organisés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles dans la sous-région, les deux institutions internationales reconnaissent les efforts consentis et l'efficacité de l'UFL dans ce domaine. L'identification et la localisation des groupes terroristes, demandées par l'UA et l'ONU à l'UFL, constituent une opération d'importance capitale dans le cadre des efforts menés pour le retour à la paix et stabilité au Sahel. La réunion a été ouverte par le président par intérim de la République du Mali, M. Dioncounda Traoré. Elle est la première rencontre internationale à laquelle a pris part la nouvelle présidente de la Commission de l'UA, Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, depuis sa prise de fonction, le 15 octobre 2012, note-t-on. La réunion a marqué la réintégration du Mali dans les efforts diplomatiques internationaux. Elle a donné l'occasion aux participants de s'unir dans la solidarité avec le peuple malien et de convenir avec l'Etat du Mali d'une mobilisation optimale en faveur de la réalisation de l'objectif du parachèvement de la restauration de l'ordre constitutionnel, ainsi que de celui de la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali, est-il écrit dans le communiqué. C'est dans cet esprit que des conclusions ont été adoptées, dont «encourager les pays du Champ à intensifier leurs efforts de lutte contre les réseaux criminels et terroristes, en particulier à travers l'Unité de fusion et de liaison (UFL) et le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc), appeler à une meilleure coordination entre eux et la Cédéao, et exhorter la Commission de l'UA à prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin». «Lancer un appel en faveur d'un soutien régional et international accru en vue de faire face aux besoins humanitaires immédiats, tant au nord du Mali que dans les pays voisins accueillant des réfugiés fuyant le conflit», est une des recommandations exprimées par le Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali qui a «appelé à l'adoption de sanctions contre les réseaux terroristes et criminels, ainsi que contre les groupes rebelles maliens et les individus qui ne se démarquent pas des organisations terroristes et/ou refusent de s'engager dans un processus de négociation en vue de trouver une solution à la crise dans le cadre indiqué ci-dessus, prenant à cet égard note de la disponibilité exprimée par le Conseil de sécurité à adopter des sanctions ciblées».