Le secrétaire général de l'instance exécutive du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a dénoncé hier à Médéa la «passivité» des régimes arabes et leur «incapacité à adopter une position claire» face à l'agression israélienne contre la population de Ghaza. S'exprimant lors d'un meeting de solidarité avec cette population, organisé à initiative des partis de l'Alliance présidentielle, il a réitéré son appel pour lancer «une action arabe commune destinée à stopper les crimes perpétrés contre les populations civiles de la bande de Ghaza». M. Belkhadem s'est dit, à cette occasion, «étonné par l'attitude de certains pays arabes vis-à-vis des massacres commis par l'armée d'occupation israélienne et leur incapacité à adopter une position à la hauteur des aspirations et des attentes des frères palestiniens». «L'ennemi sioniste ne pourra jamais arriver à bout de la résistance du peuple de Ghaza, a-t-il dit, quitte à déverser tout son stock de munitions et ses armes de destruction massive sur cette partie du monde arabe» qui a refusé, a-t-il ajouté, «d'abdiquer face à l'agresseur et de renoncer à sa juste cause». Le SG du FLN a, en outre, affirmé avoir «averti les pays arabes sur les conséquences de cette passivité», prévenant que «nul n'est à l'abri de la menace sioniste et de sa machine de guerre». M. Belkhadem a estimé que les chances d'un règlement rapide de cette crise «restent entières et que tout dépendra de l'évolution des positions exprimées jusqu'ici par certains pays frères» qui doivent, a-t-il souligné, «œuvrer ensemble pour la fin de l'agression et le retour de la paix à Ghaza».