Poursuite du bras de fer entre Moscou et Kiev. L'Ukraine a annoncé hier qu'elle ne reprendrait pas les livraisons de gaz naturel russe à l'Europe en raison des conditions imposées par Gazprom. Une lueur d'espoir était pourtant apparue mardi pour les millions de consommateurs européens privés de chauffage, de lumière ou même de travail depuis l'arrêt des livraisons, le 7 janvier, avec l'annonce par la Russie de la reprise de ses livraisons de gaz à l'Europe. Une reprise aussitôt bloquée par l'Ukraine. Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a accusé hier l'Ukraine de «prendre en otages d'autres pays» en profitant de son rôle dans le transit du gaz russe vers l'UE. «Nos partenaires européens sont véritablement devenus otages de la dispute entre la Russie et l'Ukraine. Aucun pays n'a le droit de prendre d'autres pays en otages, en profitant de leur rôle dans le transit», a déclaré M. Poutine dans une allusion à l'Ukraine.