Dans un entretien accordé à L'Equipe Magazine, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a affirmé qu'il a été engagé par la Fédération algérienne de football (FAF) pour travailler sur le long terme et que Mohamed Raouraoua le voulait depuis des années aux commandes des Verts. «Le président de la Fédération qui me voulait depuis des années souhaite œuvrer sur le long terme pour le développement du football en Algérie», a indiqué Halilhodzic qui a gagné l'estime des amoureux d'El-Khadra après avoir révolutionné le jeu de la sélection nationale, porté beaucoup plus vers l'avant. Coach Vahid reste toutefois lucide et prudent. «En Afrique, tout est possible. Un jour tu es le roi, le lendemain tu es viré», souligne le technicien bosnien, toujours marqué par son aventure au Maroc à la barre technique du Raja Casablanca qu'il a mené au sommet du football africain en 1997 avec cette authentique consécration en Ligue des champions d'Afrique. «En décembre 1997, dans les rues, il y avait 1 million de personnes ivres de joie. Elles célébraient notre victoire en Ligue des champions d'Afrique (contre les Ghanéens de Goldfields). Ce fut la plus grande fête de ma carrière. J'ai été célébré comme un roi», raconte Halilhodzic qui a, d'autre part, du mal à digérer son licenciement par la fédération ivoirienne en 2010 après la défaite concédée en Angola face à l'Algérie en quart de finale de la CAN 2010. «Un fax rédigé par une secrétaire ! C'est comme ça que j'ai été viré... Même un chien aurait mérité plus de respect», tonne le driver actuel des Verts, qui bénéficie d'un soutien total du patron de la FAF, Mohamed Raouraoua. Ce dernier a fait savoir lors de sa dernière rencontre avec la presse nationale que «Halilhodzic restera à la tête de l'EN quels que soient les résultats» en Afrique du Sud lors de la phase finale de la CAN 2013 où les Verts vont évoluer dans le groupe de la mort aux côtés des Eléphants de la Côte d'Ivoire, des Aigles de Carthage de la Tunisie et des Eperviers du Togo.