Un médecin accusé d'avoir commis des violences contre son fils âgé d'à peine 20 mois a été présenté, hier, devant le tribunal pénal de Sidi M'hamed à Alger. La mère du bébé, qui est divorcée, était présente dans la salle en tant que plaignante. Selon les déclarations de son avocat, son ex-mari a agressé leur enfant d'une manière brutale en le frappant au visage. Le même avocat a signalé aussi que l'auteur de l'agression a défoncé la porte du foyer de son ex-épouse sous le prétexte de rendre visite à son fils. La mère de l'enfant battu a demandé une indemnisation de 300 000 DA pour les soins de la victime. De son côté, l'avocat du jeune médecin a souligné que l'article 268 de la législation pénale lui accorde le droit absolu en tant que père divorcé de rendre visite à ses enfants. L'avocat, qui a rejeté l'accusation, a ajouté que vu le niveau d'instruction de son client, docteur en médecine, il est inconcevable qu'il réagisse en agressant son propre enfant. L'avocat a qualifié de fausses, les preuves livrées par la mère, notamment les certificats médicaux qui ont été délivrés par le même médecin et dont les cachets et signatures sont différents. Avant que l'audience prenne fin, l'avocat du médecin a demandé l'acquittement de son client tout en qualifiant les déclarations de la plaignante contradictoires. Les deux parties ont été convoquées à une date ultérieure.