Au 22e jour de l'offensive israélienne dans la bande de Ghaza, et en dépit d'un imminent cessez-le-feu unilatéral avancé avec insistance hier, la soldatesque israélienne n'a pas pour autant cessé son génocide. Quoique intervenant sporadiquement, ses attaques n'ont pas pour autant cessé, avec leur nouveau lot de victimes parmi les populations civiles. Et encore une fois, une structure relevant de l'ONU a été la cible de l'aviation israélienne, une école à Beit Lahiya, où une femme et un de ses enfants ont été tués. Là, de violents combats opposaient des soldats israéliens à des résistants palestiniens. Des obus de chars ont tué une fille à Beit Hanoun, au nord de la bande, et trois autres personnes à Karama, dans les environs. Le bilan fait état également d'une dizaine de blessés. Côté résistance palestinienne, ses différentes factions ont eu à lancer durant la journée d'hier, selon leurs propres revendications, en direction des territoires israéliens une dizaines d'engins entre obus et roquettes. L'un d'eux a ciblé une synagogue en construction, deux autres ont touché une base militaire ennemie et d'autres des colonnes de chars. Par ailleurs, quatre parachutistes israéliens ont été grièvement blessés dans le nord de la bande de Ghaza par un tir de mortier, reconnaît-on côté militaire israélien. «Les quatre militaires — deux soldats et deux lieutenants — ont été blessés dans la matinée. Il est possible qu'il aient été victimes par erreur d'un ‘‘tir ami'' de nos propres forces», a déclaré un porte-parole militaire. Cinq autres soldats ont été blessés plus légèrement lors de combats avec des groupes armés dans la bande de Ghaza, selon l'armée. La veille, 10 Palestiniens étaient tombés en martyrs lors du bombardement israélien contre une maison dans le quartier de Choujaïya, tandis que quatre autres femmes étaient tombées en martyrs dans un autre raid mené par les forces de l'occupation, dans la localité de Balaiya, dans le nord de Ghaza. A Ghaza, les décors qu'offrent les quartiers sont tout simplement apocalyptiques : tout ou presque a été systématiquement détruit par l'armée israélienne, n'épargnant pas jusqu'aux lieux de culte et autres structures pourtant protégées par toutes les conventions internationales. Et le seul souhait repris tel un leitmotiv par tous les Ghazaouis, que cette agression cesse.