Outre le soutien de l'Alliance présidentielle, le Président bénéficie de celui d'un large éventail d'associations et autres organisations de masse et de syndicats.L'Alliance présidentielle, formée, rappelons-le, du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND) et du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a réitéré, lors de son dernier sommet extraordinaire tenu au début de la semaine dernière à Alger, son soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Le président en exercice de cette coalition politique, Abdelaziz Belkhadem, a appelé, encore une fois, le chef de l'Etat, au nom des trois formations politiques, à se présenter à l'élection présidentielle d'avril. L'Alliance, qui redoute le spectre de l'abstention lors de cette élection, a redoublé depuis quelques jours d'effort afin de gagner la confiance de la population dont des pans entiers tournent le dos aux scrutins. En effet, des réunions des présidents des trois partis de l'Alliance avec leurs cadres se multiplient afin d'élaborer des programmes fiables pour l'incitation du citoyen à aller aux urnes. Pour cela, les trois formations s'engagent à travailler en communion pour assurer la meilleure campagne possible en faveur de leur candidat. Il y a quelques jours, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et également Premier ministre, a appelé ses cadres à mobiliser les potentialités humaines et les organiser sur le terrain, sensibiliser les citoyens pour s'inscrire sur les listes électorales et préparer la base et les élus du parti à la collecte des signatures pour le candidat du parti, en l'occurrence Abdelaziz Bouteflika. Outre le soutien de l'Alliance présidentielle, le Président bénéficie de celui d'un large éventail d'associations et autres organisations de masse et de syndicats.Pour sa part, le FLN affirme qu'il ne trouvera aucune difficulté à engager la bataille de l'élection présidentielle de 2009 en soutenant la candidature du président de la République pour un troisième mandat. Quant au MSP, quoiqu'il ait tardé à annoncer son soutien à un troisième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, il a fini par adhérer aux «vœux» des deux autres partis de la coalition présidentielle.