Le Salon national du livre sans thème, ouvert depuis de 7 janvier au niveau des anciens locaux de souk el fellah de la cité Djenane Ezitoune, à Constantine, transformés par la force des choses en espace d'exposition, sera clôturé aujourd'hui, dans l'indifférence la plus totale. Après dix jours, cette manifestation culturelle purement «commerciale» n'a pas connu l'engouement tant espéré par les organisateurs qui dénoncent le manque de publicité. Il faut dire aussi que les événements de Ghaza qui ont endeuillé le peuple algérien ont été pour beaucoup dans l'absence des visiteurs malgré les 40 000 titres exposés. Sur un autre volet, l'absence des grandes maisons d'édition locales et nationales a marqué le caractère «banal» des stands amputés d'une grande partie de l'édition nationale, à l'exception de Dar en nachr d'Alger qui n'a pas raté l'occasion pour mettre le paquet des livres religieux dans une ville réputée être «conservatrice». En effet, à travers la trentaine de stands, il y a lieu de recenser une grande partie de recueils religieux et de livres parascolaires avec quelques supports informatiques. Hormis les élèves en quête d'un manuel scolaire à bas prix aucune journée n'a connu un affluence importante.