La Lazio a battu la Juventus Turin (2-1) en toute fin de match au stade Olympique et s'est qualifiée mardi pour la finale de la Coupe d'Italie (1-1 à l'aller), où elle pourrait retrouver sa grande rivale l'AS Rome. La magie des matches retour... Dans un temps additionnel d'anthologie, la Lazio a fait tomber la reine d'Italie. La Juve venait d'obtenir la prolongation sur l'égalisation d'Arturo Vidal (90+1) et on sentait que la domination des Turinois allait avoir raison des "Laziali", mais Sergio Floccari a surgi de la tête sur corner pour qualifier la Lazio (90+3). Et quelques secondes plus tard, Sebastian Giovinco seul face à Federico Marchetti a échoué à marquer le but du 2-2 qui aurait qualifié la Juve! Les "Biancocelesti" avaient ouvert la marque sur leur deuxième incursion dans la surface, une ouverture en profondeur parfaitement dosée de Cristian Ledesma pour la tête plongeante d'Alvaro Gonzalez (53). Il faudra attendre le 17 avril, date de la demi-finale retour Inter Milan-Roma, pour savoir si le sulfureux derby de la Ville Eternelle aura pour cadre la finale de la Coppa Italia pour la première fois. La Roma mène pour l'instant 2-1. Cette grande victoire met du baume au coeur des "laziali", distancés de six longueurs par la Juve en championnat. Seule mauvaise nouvelle, la sortie pour une blessure à la tête du meneur Hernanès après un choc violent avec Arturo Vidal (62). Les leaders de la Serie A en revanche n'ont pas effacé la mauvaise impression laissée lors du nul concédé à Turin contre le relégable Genoa, dimanche (1-1). L'entraîneur Antonio Conte avait choisi beaucoup de joueurs plus souvent réservistes (Federico Peluso, Mauricio Isla, Luca Marrone, Simone Padoin), et cette quatrième défaite de la saison rend la Juve moins impressionnante. La saison dernière elle n'avait perdu qu'une seule fois. L'arrivée de Nicolas Anelka permettra-t-elle de résoudre le manque de précision devant le but? La Juve marque beaucoup, mais pas assez par rapport à son emprise sur le match et son nombre d'occasions, à l'image du malheureux Giovinco.