Des centaines de lycéens n'ont pas rejoint leurs établissements, hier, dans la commune des Issers suite à l'action de protestation organisée pour réclamer le transport. Les protestataires, dont la plupart sont issus du village Aït Dahmane, ont fermé le CW151 vers 7h. Ils dénoncent le «laxisme» des autorités quant à la prise en charge du problème du transport scolaire après la panne survenue à l'un des bus qui les transportait vers la commune des Issers où ils poursuivent leurs études en raison de l'absence d'un lycée dans leur localité. Les élèves ont bloqué la route à l'aide de pneus enflammés et ont menacé de brûler les bus de la commune. «Nous déboursons 80 DA par jour pour rejoindre nos établissements. Les autorités locales nous ont promis de réparer la panne dans les meilleurs délais, en vain. Cela fait plus de 20 jours que nous voyageons avec les transporteurs privés», s'indigne Saïd, scolarisé au lycée Krim-Belkacem. Un autre élève précise que les transporteurs privés leur ont dit que si l'APC leur délivre des bons d'essence ils pourraient les emmener gratuitement jusqu'à la réparation du bus en panne. Ce n'est pas la première fois que les élèves protestent contre l'insuffisance du nombre du bus mobilisés par les autorités pour assurer le transport des élèves de la région. Par ailleurs, les filles résidant au niveau de l'internat du lycée des frères Drif de Dellys ont boycotté les cours pour la seconde journée consécutive. Les lycéennes dénoncent le manque de chauffage et d'autres commodités de base comme l'eau potable, dans l'internat et leur établissement. Une situation difficile à supporter notamment en cette période de froid glacial où ils ont du mal à se concentrer en cours.