Haroun et Ibrahim ont été étranglés par leurs ravisseurs mardi matin. Les deux suspects ont avoué leur crime et l'enquête n'a pas encore révélé le mobile de leur acte. Le procureur général près la cour de Constantine, Mohamed Abdelli, a animé hier une conférence de presse au siège de la cour pour annoncer les résultats préliminaires de l'enquête judiciaire déclenchée suite à la disparition, puis l'assassinat des deux jeunes Haroun et Ibrahim. «Deux personnes ont été arrêtées, âgées de 21 et 38 ans et résidant à la nouvelle ville Ali-Mendjeli», a-t-il déclaré, en précisant qu'il s'agit des résultats préliminaires et qu'il ne pouvait donner plus de détails en raison de la confidentialité de l'enquête. Le procureur général a expliqué que le représentant du ministère public s'est déplacé personnellement mardi soir sur les lieux où les deux corps ont été retrouvés, ainsi qu'au niveau du service de la médecine légale du CHU de Constantine. Il a ainsi affirmé que les corps des deux garçons n'ont pas été mutilés. «Les deux garçons n'ont pas été égorgés et leurs corps ne sont pas mutilés et aucun de leurs organes n'a été touché», a-t-il précisé en insistant que la cause de la mort était l'étranglement. Le procureur général a encore précisé que compte tenu de la confidentialité de l'enquête, il ne pourra donner plus de détails, en insistant cette fois-ci sur la qualification de ce crime en acte isolé et que la justice sera intransigeante vis-à-vis des auteurs de ce crime crapuleux. Quant au mobile de l'assassinat, il n'a pas été encore dévoilé. «Il faudrait réunir en premier toutes les preuves scientifiques et exactes de la part des instances habilitées», a-t-il indiqué. Interrogé sur l'heure du crime, le procureur général a affirmé que, selon le rapport du médecin légiste, les deux enfants ont été étranglés mardi matin, soit le jour de la découverte de leurs corps, dans l'après-midi.