Le chef du gouvernement tchèque, Petr Necas, a affirmé samedi que son pays s'opposait à la volonté affichée par Paris et Londres d'armer les rebelles en Syrie. Dans une déclaration rapportée par l'agence de presse tchèque, M. Necas a indiqué que son pays "trouve que cette idée ne saurait être une solution pour la situation en Syrie". Prague s'oppose aussi à la proposition de lever l'embargo de l'Union européenne (UE) sur la fourniture d'armes à l'opposition syrienne. Dans ce contexte, le chef du gouvernement tchèque trouve qu'une question s'impose et qu'il faut nécessairement la poser à savoir: "l'embargo levé, à qui les armes envoyées arriveraient-elles?". Dans sa réaction, Damas avait qualifié la volonté affichée par Paris et Londres d'armer les rebelles en Syrie de "violation flagrante du droit international", selon l'agence de presse Sana. "Dans une violation flagrante du droit international, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé la volonté de son pays et celle de la Grande-Bretagne de fournir des armes aux groupes terroristes", avait écrit l'agence.