Après avoir organisé, lundi, une action de protestation devant le siège de la daïra d'Arzew pour «revendiquer le droit au travail, dénoncer les procédures jugées discriminatoires de recrutement et exiger l'ouverture d'une enquête administrative concernant le fonctionnement du bureau local de l'Anem», les sans-emploi ont repris hier la contestation en s'agglutinant devant le poste N°1 d'accès à la zone industrielle et pétrochimique d'Arzew. Cette action a provoqué un ralentissement de la circulation au niveau du rond-point giratoire situé à proximité de cette entrée à la zone. Les jeunes chômeurs ont renouvelé, au cours de cette action, leurs revendications. «Nous revendiquons le droit au travail au niveau du port et de la zone industrielle dont les grands complexes ont été réalisés à la force des bras de nos parents», affirment-ils. Les protestataires ont exigé «un dialogue direct avec les responsables, l'ouverture du centre de formation de la cité Zabana pour recueillir les non-scolarisés et qui est en chantier depuis des années», «leur recrutement comme permanents au niveau du port et de la zone, la priorité aux chômeurs locaux dans le recrutement», et «à bannir l'importation de la main-d'œuvre étrangère non qualifiée» et, enfin, «à enquêter sur la délivrance des certificats de résidence et de bulletins d'embauche».