Si le directeur de l'OCO a eu l'intention de fermer le stade du 5-Juillet quelques jours et empêcher la domiciliation du match MCA-JSK dans ce stade, ce n'est certainement pas pour nuire ou gêner tel ou tel club comme il l'a expliqué, mais simplement pour permettre aux techniciens chargés de l'entretien de la pelouse de l'arranger au maximum en prévision de la demi-finale MCA-ESS. Mais après le forcing des dirigeants mouloudéens, le match de championnat MCA-JSK de samedi prochain a finalement été maintenu au 5-Juillet au risque de voir cette pelouse se dégrader encore un peu plus et compliquer davantage la tâche des responsables du grand stade de la capitale. «Ce qu'il faut savoir c'est que pour le moment on s'efforce de rafistoler la pelouse afin qu'elle soit dans le meilleur état possible pour accueillir les matches qui y sont programmés.» C'est ce que nous a dit le directeur général de l'OCO il y a quelques jours au moment où son personnel s'attelait sans relâche à raccommoder les dégradations engendrées après chaque match sur le rectangle vert. «C'est difficile, nous a-t-il dit, d'avoir une bonne pelouse à l'heure actuelle mais nous faisons le maximum pour que les matches se jouent dans les meilleures conditions en attendant les grands travaux à la fin de la saison. Youcef Kara nous annonçait ainsi officiellement que la pelouse du stade du 5-juillet sera entièrement refaite juste après la fin du championnat et que les procédures administratives sont d'ores et déjà entamées pour les travaux de réfection du gazon. Il nous a expliqué qu'en fait le problème n'était ni un problème de gazon, ni un problème de drainage comme on l'a laissé entendre. «C'est un problème de terre végétale qui rend la surface du terrain imperméable en raison de la qualité argileuse de cette terre.» En fait, le directeur général de l'OCO a pris un train en marche et gère par la force des choses une situation qui lui est totalement étrangère puisque ces fameux travaux entrepris par la société néerlandaise de gazon remontent à 2010 et avaient coûté la bagatelle de 11 milliards de centimes au Trésor public après deux années de fermeture du grand stade olympique. Un marché de dupes ? On n'en est, en tout cas, pas loin quand on sait que l'attention des responsables de cette société néerlandaise avait été attirée sur la mauvaise qualité de la terre végétale qu'ils devaient en principe changer. Ce qui n'a jamais été fait et on a dit il y a deux ans que la société Queens Grass n'avait perçu que 60 pour cent du montant du marché alors qu'il en restait 40 plus la caution de garantie dont on ne sait aujourd'hui s'ils ont été versés aux Néerlandais ou pas. Toujours est-il que la réfection de la pelouse doit être refaite à zéro. C'est-à-dire qu'il faut enlever entièrement le gazon actuel, ou ce qu'il en reste pour changer toute la couche de terre végétale qui doit être de très bonne qualité afin de permettre un passage facile de l'eau surtout en période de grandes pluies.